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Sujet de récentes critiques de la part de Stephen A. Smith sur son manque de palmarès collectif, Russell Westbrook lui a répondu en conférence de presse. Avant cela, c’est sa femme, Nina Earl, qui s’est chargée d’envoyer le journaliste dans les cordes avec un long message.
Tandis qu’il enchaine carton sur carton, Russell Westbrook a récemment vu Stephen A. Smith lui adresser de gros reproches sur son jeu, qui empêcherait ses équipes de remporter des titres. Une critique acerbe, qui fait énormément parler outre-Atlantique. Tombée sur les propos du célèbre analyste d’ESPN, Nina Westbrook, l’épouse du Brodie, y a réagi de manière musclée et détaillée sur son compte Instagram.
Bon… C’est tellement fatiguant de ne pas se soucier de quoi que ce soit, et de recevoir des notifications sur votre téléphone à propos de personnes négatives et qui critiquent votre famille. Il y a plusieurs choses fausses dans ce que Stephen A. Smith a dit. Je vais simplement évoquer 2 parties qui me semblent importantes.
1. Mon mari et moi avons récemment regardé un match de UCLA, et il a reconnu un commentateur qui couvrait déjà l’équipe quand il y jouait, il y a plusieurs années. Russell a dit : « C’est triste que ces gens aient la capacité d’utiliser leur plateforme pour changer la façon donc ces jeunes talents sont perçus.
Imagine-toi être un joueur universitaire qui essaie d’atteindre l’échelon supérieur, et qui doit composer avec ces gens qui peuvent influencer la perception que le grand public a de toi ? S’ils disent que tu es mauvais, les équipes NBA ne vont pas vouloir de toi. Ce gars-là disait toujours que je ne serais pas bon en NBA. Imagine si je l’avais écouté. »
Cette partie : « IMAGINE SI JE L’AVAIS ÉCOUTÉ. » Ça résonne encore dans mon esprit. Imaginez si Russell avait laissé les mots de Stephen A. Smith l’empêcher de devenir l’incroyable homme qu’il est. Imaginez si Russell s’était vraiment soucié de ce que Stephen A. Smith a dit au sujet de ses accomplissements. Il serait dévasté.
Il ne serait pas le talent qu’il est aujourd’hui s’il avait écouté des gens comme SAS lui dire qu’il n’était pas assez bon, ou qu’il ne pouvait célébrer ses accomplissements que s’il était devenu celui qu’ILS attendaient qu’il devienne. Ironiquement, Russell écrit l’histoire, et SAS sort de nulle part pour s’en prendre à lui. Quand il joue mal, tout le monde en parle, et quand il joue bien, personne n’en parle, OU SAS s’assure que ses prouesses soient rendues caduques.
Respectueusement, je ne suis pas fan de vous. Tout ça pour dire que si vous êtes un joueur universitaire qui essaye d’atteindre le palier supérieur : s’il vous plait, je vous en prie ! Ne laissez jamais quiconque dicter votre talent. Travaillez dur. Restez humble. Mon mari est le meilleur exemple en ce qui concerne le fait de déjouer les pronostics.
2. Russell est plus heureux qu’il ne l’a jamais été. Ne pas avoir de bague ne le fait pas « beaucoup souffrir. » Vous ne savez rien de lui. Si c’était le cas, vous sauriez qu’il voit bien, bien, bien au-delà d’un titre. C’est un champion de la vie. Un champion de sa communauté. Il se fout de VOTRE titre, et encore plus de VOTRE opinion. Il se soucie de ses proches, de sa communauté, et essaye de rendre le monde meilleur.
Stephen A. Smith : je ne sais pas combien de fois je vais encore devoir être confrontée à vos critiques sur mon mari (qui, lui aussi, ne s’occupe que de ses affaires, d’être heureux, et de vivre sa meilleure vie). Laissez-nous tranquilles. Passez à autre chose. Oubliez-nous. Qu’importe la manière de le dire. C’est dit.
Très agacée par les paroles incendiaires de Stephen A. Smith à l’égard de son mari, Nina Westbrook s’est fendue d’une tirade au message on ne peut plus clair. Reste à savoir si le journaliste suivra ses consignes.
