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Sujet de toutes les conversations de la planète NBA depuis quelques jours, les Nets sont déjà destinés au titre pour certains. Pourtant, la superteam qu’ils viennent d’assembler n’a rien d’une garantie dans la quête du trophée Larry O’Brien.
Dire qu’ils étaient déjà considérés comme effrayants avec les seuls Kyrie Irving et Kevin Durant dans leurs rangs. Le sentiment de crainte qu’ils diffusaient dans la ligue n’a fait que s’aggraver suite à la venue de James Harden. Or, les Nets n’en avaient pas fini dans leur quête de renforcement, et ont profité des derniers jours pour étoffer un peu plus leur effectif.
Avec Blake Griffin et LaMarcus Aldridge, Brooklyn dénombre désormais pas moins de 31 sélections au All-Star Game dans son roster. Elle est en outre devenu la première équipe à rassembler 6 joueurs avec plusieurs sélections dans le match des étoiles. En matière de sélections dans les All-NBA teams, elle figure là aussi en très bonne position dans l’histoire NBA.
Entre Durant (9 capes), Harden (7), Griffin (6), Aldridge (5), DeAndre Jordan (3) et Irving (2), les Nets rassemblent en effet 31 sélections dans des All-NBA Teams, soit le 3ème plus gros total all-time. Seuls les Lakers de 2003-04 (38 unités) et les Celtics de 2010-11 (32) ont fait mieux. Mais pourquoi s’intéresser si précisément à ce tableau ?
Car parmi les 13 équipes qui y figurent, seules… deux ont terminé championnes à l’issue de ladite saison. Les Lakers de 1972 ont en revanche été sacrés sans Elgin Baylor, parti à la retraite en tout début de saison. Dès lors, seuls les Lakers de 2020 peuvent être vus comme une superteam victorieuse dans ce casting.
Quelle analyse tirer de ce bilan historique ? Que de tels rassemblements de gros noms comprennent souvent certains joueurs loin de leur prime. Dans le cas des Nets, cela peut s’appliquer à Blake Griffin, DeAndre Jordan, voire même à LaMarcus Aldridge. Ainsi, leurs futurs adversaires peuvent garder espoir en vue des playoffs, et espérer une déroute similaire à celles vécue par les Lakers en 2004.
Empiler les gros CV n’est quasiment jamais la solution pour remporter un titre. Aussi ronflant l’effectif de Brooklyn peut-il paraitre, il devra faire mieux que d’autres rosters encore plus impressionnants en matière de palmarès individuels pour remporter une bague.
