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Attaqué il y a quelques jours par Ben Simmons dans le cadre de la lutte pour le trophée de Défenseur de l’Année, Rudy Gobert a réagi à la déclaration du meneur des 76ers, et a livré son avis sans concession.
C’est ce qu’on appelle répondre sur le terrain. Double Défenseur de l’Année, Rudy Gobert ne se voit que très rarement attaqué sur ses talents défensifs. C’est pourtant ce qu’a fait Ben Simmons le weekend dernier, en tant que principal concurrent du Français pour le trophée cette saison. Et cette attaque n’est visiblement pas tombée dans l’oreille d’un sourd.
Pour sa 1ère sortie depuis, le pivot du Jazz a mis les choses au clair sur les parquets en claquant un record en carrière monstrueux face aux Bulls. Quelques heures avant cela, suite à une séance d’entrainement de sa franchise, il a également réagi aux critiques adressées par l’Australien auprès d’Andy Larsen du Salt Lake Tribune.
Pour moi, l’important, c’est l’impact qu’un joueur peut avoir. Ce qu’il faut prendre en compte, c’est à quel point un joueur peut avoir un impact sur le parquet, et sur ses coéquipiers. Et au bout du compte, l’impact qu’il a sur son équipe, mais aussi sur l’équipe adverse.
Selon Simmons, Gobert ne ferait pas le poids avec lui sur le plan défensif, puisqu’il est incapable de marquer n’importe quel joueur. Ce à quoi le double All-Star rétorque que son influence sur la défense de son équipe, mais aussi sur l’attaque de ses adversaires, se veut tout aussi valuable. Une qualité que personne ne peut lui enlever, surtout cette année.
Cet impact propre à Gobzilla peut vulgairement être résumé par sa moyenne au contre (2.9 par match), la plus élevée de sa carrière, ou par son defensive rating (101.6), de loin le meilleur de la ligue. Dès lors, il concède ne pas posséder la palette défensive la plus flashy, mais estime que cela ne doit en rien influencer les votes du jury pour la récompense.
Il ne s’agit pas d’être mignon. Il ne s’agit pas d’avoir un jeu esthétique. Il ne s’agit pas de toutes les histoires qui peuvent entourer la course au trophée. Il ne s’agit pas d’avoir un gros nom. Il s’agit de faire son boulot tous les soirs, d’essayer de tout donner défensivement et d’avoir un impact sur le jeu.
Outre l’arceau de Utah, Rudy Gobert montre qu’il sait aussi défendre de fort belle manière sa candidature pour le titre de Défenseur de l’Année. Que ce soit par ses performances… ou par ses paroles.
