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Comme n’importe quelle légende de la ligue, LeBron James place autant d’attention dans ses routines d’entrainement que durant les matchs pour performer. L’un de ses anciens coachs a ainsi révélé les coulisses folles de sa préparation durant l’intersaison.
Y a-t-il déjà eu un joueur aussi bondissant, aérien, et tout simplement aussi énergique que LeBron James à 36 ans ? Pour sa 18ème année dans la ligue, le King affiche une santé tout aussi resplendissante que durant ce qui pourrait être considéré comme son prime physique. Et évidemment, il n’y a aucun hasard à cela.
À l’instar des plus grandes icônes de l’histoire, le leader des Lakers ne néglige en aucun cas ses entrainements, sa préparation physique, ou encore sa récupération. Le chiffre d’un million de dollars qu’il dépenserait chaque année pour maintenir son corps en forme est connu de tous, mais cette routine exemplaire s’applique aussi dans ses séances de travail.
De manière à pouvoir affronter le rythme infernal de la saison régulière NBA, LBJ s’inflige de sérieuses sessions de cardio durant ses vacances. Sérieuses, au point de laisser pantois ses coachs. Convié à l’un de ses workouts, James Posey, assistant coach des Cavaliers entre 2014 et 2019, se souvient des scènes folles auxquelles il a pu assister pour Basketball News.
J’étais là, avec l’entraineur de longue date de Bron Mike Mancias, Phil Handy (qui, comme moi, était un assistant coach aux Cavs à l’époque) et Randy Mims (l’un des amis proches et partenaires de business de Bron). On était là pour s’entrainer, à faire des exercices de dribble, de shoot, d’équilibre, tout ça.
Après avoir fini une bonne session, il a demandé un rebondeur à chaque panier, et une fois qu’ils étaient à leur place, il a démarré, a dribblé le ballon à pleine vitesse jusqu’à l’autre côté du terrain. Le workout était terminé, donc je n’étais pas bien sûr de ce qui se passait, et là, BAM ! Il claque un windmill à une main.
Jusqu’ici, rien de bien extraordinaire. Histoire de conclure une session d’entrainement sur une bonne note, les joueurs ont pour habitude de quitter le parquet après un bon dunk bien musclé. Un exercice dans lequel LeBron n’est généralement pas en reste. Cependant, ce dernier ne s’est pas contenté d’un seul point final. Loin de là.
Sans s’arrêter une seule seconde, il s’est retourné, a récupéré le ballon, et a sprinté jusqu’à l’autre panier à toute vitesse. BAM ! Un reverse à une main avec prise d’appui sur une jambe. La plupart des joueurs peuvent faire ça quelques fois avant de se fatiguer. Bron l’a fait 12 fois sans s’arrêter. Un dunk fou après l’autre, tout cela avec une facilité déconcertante.
Il a fait des aller-retours, de panier à panier, en sortant toutes sortes de dunks ahurissants : Statue de la Liberté, cradle, avec prise d’appui sur la ligne des lancers, tout ! J’ai arrêté de compter après 10, mais après avoir vu ça pour la première fois, j’ai su que ce mec était un vrai maniaque du basket.
En guise de contexte, cette anecdote remonte à l’intersaison 2014. LeBron pouvait donc déjà considérer ses jeunes années comme loin derrière lui, et approchait à cette période… de la trentaine. Mais au lieu de se montrer affecté par le poids des années, il a au contraire laissé sans vois les rares spectateurs de ce drill. Cyborg.
Terminer un workout sur un dunk flashy ? Que nenni pour LeBron James, qui préférait enchainer les figures démentes plus d’une dizaine de fois à plein régime. Qui sait, vu ses qualités hors norme, il doit toujours être capable de répéter ce genre de séquences à 36 ans.
