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Les Warriors n’ont certainement pas manqué de talent ces derniers années dans leur effectif, avec plusieurs superteams à leur actif. Néanmoins, une autre aurait pu être constituée… dès 2012, avec un certain Damian Lillard.
S’il y a bien un front office auquel il est difficile d’adresser des reproches pour la gestion de son effectif sur la dernière décennie, il s’agit bien de celui de Golden State. Après une perte de vitesse suite à la période « We Believe », la franchise a su se reconstruire patiemment, en s’appuyant notamment sur des choix de draft géniaux.
Dans un premier temps, c’est Stephen Curry, choisi en 7ème position de la Draft 2009, qui a rejoint la Baie. Deux ans plus tard, Klay Thompson, 11ème pick de sa cuvée, est venu compléter le backcourt californien. L’année suivante, Draymond Green a à son tour été récupéré avec le 35ème choix de la loterie. La suite des événements est connue de tous.
Grâce à ce Big Three fait maison, les Warriors ont remporté leur 1er sacre depuis 1975, et enchainé sur plusieurs années de règne dans la ligue. L’ajout de Kevin Durant en 2016 leur a finalement permis de construire l’équipe ultime, qui leur a apporté deux nouveaux titres. Mais un autre « Fantastic 4 » aurait pu être constitué exclusivement via la Draft… à un pick près.
Avant de se montrer visionnaires en sélectionnant Draymond en 2012, les dirigeants des Dubs disposaient en effet du 7ème choix. Plutôt que de porter leur intérêt sur Andre Drummond, Evan Fournier ou encore Khris Middleton, c’est en Harrison Barnes qu’ils ont placé leurs espoirs. Ce, juste après que les Blazers aient quant à eux opté pour… Damian Lillard.
Bien sûr, Barnes s’est au final révélé précieux durant sa période à Golden State, et notamment dans le run victorieux de 2015. Néanmoins, si Dame n’avait pas été retenu par Portland juste avant lui, la belle histoire aurait voulu qu’il rejoigne la franchise de sa ville natale d’Oakland. Sur le papier, le résultat se serait révélé encore plus mortel.
La cohabitation des trois arrières que sont Lillard, Curry et Thompson serait sans doute apparue culottée pour l’époque, où le small-ball n’était pas aussi répandu qu’aujourd’hui. La combinaison de leurs talents de shooteur a cependant de quoi faire rêver, d’autant plus après avoir vu le show (très) longue distance des deux meneurs lors du dernier All-Star Game.
Plutôt que d’associer 4 superstars dans leur équipe via la signature de Kevin Durant en 2016, les Warriors auraient donc pu le faire en l’espace de 3 ans avec la simple Draft. Damian Lillard, lui, n’aurait alors pas vu le chemin des Finales lui être barré année après année par les Dubs.
