La célébrité qui accompagne bon nombre de joueurs NBA possède évidemment bien des avantages, mais aussi une flopée d’inconvénients. Dans le cas de Michael Jordan, cela pouvait être l’absence d’intimité. Une anecdote invraisemblable en est la parfaite représentation.
Avec les technologies actuelles, les superstars NBA contemporaines peuvent facilement accroitre leur notoriété auprès du grand public. Réseaux sociaux, publicités non-stop, apparitions dans les divers médias… Pourtant, malgré toutes ces plateformes, aucune n’affiche une popularité aussi grande que Michael Jordan en son temps.
Avec ses 6 titres NBA acquis en l’espace de 8 ans, ses performances individuelles exceptionnelles et son image de marque étincelante, la légende des Bulls n’a jamais manqué de reconnaissance aux États-Unis. Suite à l’aventure de la Dream Team lors des J.O. 1992, ce même constat pouvait être tiré à l’échelle de la planète entière.
Dès lors, qu’importe où il se trouvait, MJ pouvait difficilement échapper aux sollicitations de ses innombrables fans. Certains d’entre eux se montraient même plus qu’envahissants avec lui. C’est un épisode de ce type qu’a souhaité raconter l’ancien pivot de Chicago, Will Perdue, durant une apparition dans le Bulls Talk Podcast.
L’une des choses les plus marrantes qui nous soient arrivées, c’est lorsqu’on se déplaçait à l’extérieur, à la sortie de l’avion. Comme tous les hommes le savent, la première chose que vous faites quand vous sortez de l’avion, c’est vous agglutiner devant les toilettes en faisant la queue. On s’est tous précipité vers les urinoires, et Michael, lui, eh bien…
Donc il va dans des toilettes, ok, et il ferme la porte. Et là, un gars, qui pense évidemment qu’il va rester là pendant un moment, glisse une feuille de papier et un stylo sous la porte, et sort : « Hey mec, puisque tu vas être là pendant un petit moment, est-ce que tu pourrais signer ça ? » On était tous là, la tête tournée, à nous demander si c’était une blague.
On a connu meilleure préservation de l’intimité. L’histoire ne dit pas si His Airness a accepté cette drôle de demande, qui a dû intervenir durant le premier Three-Peat de sa franchise. En revanche, il est facile d’imaginer qu’il a privilégié les toilettes des avions plutôt que ceux des aéroports à la suite de cette scène.
La gloire qu’offre la NBA peut faire rêver, mais s’accompagne aussi de revers de médaille assez perturbants. Ce n’est pas Michael Jordan qui dira le contraire, après avoir vu son espace intime envahi… pour un autographe sur le trône.