Avant de décevoir les observateurs pas ses prestations discrètes, Lonzo Ball a débarqué avec une immense hype aux Lakers. Toutefois, ce ne serait pas simplement pour ses talents, mais pour un autre motif qu’il aurait été choisi par Magic Johnson le soir de la Draft 2017.
22 juin 2017 : à l’approche de la cérémonie, le Top 3 de la Draft ne fait plus vraiment l’ombre d’un doute. Markelle Fultz, Lonzo Ball et Jayson Tatum sont destinés à être appelés prioritairement sur le podium du Barclays Center. Le premier sélectionné par les 76ers, les Lakers choisissent ainsi de confier leur avenir au meneur star de UCLA, pur produit de Los Angeles.
Ce dernier, sur sa saison NCAA, a montré qu’il avait tout d’un futur grand meneur de la ligue. Joueur polyvalent, il est alors appelé à incarner l’ère post-Kobe Bryant. Or, ce n’est pas simplement pour son énorme potentiel qu’il aurait été choisi en personne par Magic Johnson, à l’époque président de la franchise. Bill Oram de The Athletic rapporte en effet :
« Magic et d’autres membres du front office voyaient ça comme une trop belle histoire digne d’Hollywood pour ne pas être mise en application », a déclaré une source familière des stratégies de draft des Lakers. « Ça va forcément marcher parce que c’est une histoire parfaite. Parce que c’est hollywoodien. »
Une autre source proche des Lakers a validé ce discours, ajoutant : « C’était trop beau pour être vrai. Je pense après coup que le scénario digne d’Hollywood était la pire chose qui pouvait lui arriver. On parlait de la franchise la plus légendaire, et du joueur possiblement le plus légendaire de la franchise, qui ont proclamé ce gars comme la prochaine grande star. Wow. »
Il est vrai que la pression avec laquelle Lonzo a dû composer à son arrivée en NBA était sans commune mesure. Celle-ci s’était même accrue suite à sa pré-saison réussie, durant laquelle il avait terminé MVP de la Summer League. Au final, ces attentes démesurées ont fini par s’avérer trop lourdes pour ses épaules, comme l’a illustré son parcours dans la Cité des Anges.
Deux saisons en demi-teinte plus tard, l’arrivée d’Anthony Davis en Californie lui a en effet coûté sa place dans le roster Purple&Gold. Désormais loin du feu des projecteurs, il se montre davantage à son aise sur les parquets de la ligue. Et qui sait, peut-être pourrait-il retrouver L.A. prochainement, comme a pu le suggérer son père ce jeudi.
L’histoire hollywoodienne que devrait vivre Lonzo Ball aux Lakers n’a donc pas suivi le script attendu, loin de là. Un nouveau chapitre pourrait-il cependant s’ouvrir dans les semaines à venir ?