Avec LeBron James en tête d’affiche, le film Space Jam 2 n’est pas encore sorti mais suscite déjà de très vives polémiques à l’échelle mondiale. Tout récemment encore, une golfeuse et modèle Instagram a dégommé la production… pour une raison qui fait grand débat !
Tandis que Space Jam 2 se dévoile petit à petit, preuve avec des récentes images révélées au public, les polémiques font déjà rage autour du prochain film dont LeBron James sera un des principaux acteurs. La plus grosse reste certainement une séquence jugée sexiste avec Pépé le Putois, supprimée par la production après que la presse mondiale se soit emparée de l’affaire.
Autre élément qui interpelle, et fait grandement parler, le personnage de Lola Bunny. Mais quel est le problème ? Les mensurations de sa poitrine, qui ont visiblement été revues « à la baisse » par la production. Les images parlent d’elles-mêmes, il suffit de comparer le film de 1996 à celui de 2021 pour s’en rendre compte.
A gauche Lola Bunny dans Space Jam 1, à droite dans Space Jam 2 :
Cette décision ne fait clairement pas l’unanimité, comme en témoigne par exemple le message très cash de Paige Spiranac, une golfeuse et model Instagram US aux 3 millions d’abonnés, dans les colonnes de The Sun.
Le réalisateur voulait qu’elle soit moins sexy et qu’elle soit vue comme plus forte. Donc il a décidé d’enlever toute sa féminité. Elle n’a pas de formes et elle est habillée avec un short normal et un t-short baggy. Je suis tellement offensée par ça. Grossomodo, ils insinuent qu’on ne peut pas être sexy et forte à la fois. Et pour être vue comme forte, tu dois être plus masculine. Et tu ne peux pas montrer tes formes ou ton corps. Je déteste ça. Je n’aime pas ce qu’ils essaient de dire avec cette nouvelle Lola Bunny. Toutes les femmes peuvent être sexy, fortes et puissantes à leur propre manière. C’est un personnage de cartoon, c’est quoi ce bordel ? Ils enlèvent les seins de Lola Bunny, et nous les femmes avec une grosse poitrine, on doit se sentir comment ? Regardez-la dans le film originale, elle déchirait. Elle était jolie et elle jouait super bien. Quand elle a recadré Bugs Bunny en lui disant « ne m’appelle pas bébé » puis s’est en allée (dans Space Jam 1, ndlr), c’était un moment fort pour la petite fille de 3 ans que j’étais.
Réduire la poitrine de Lola Bunny est une décision assumée par la production de Space Jam 2, mais ce choix fait des émules dans la société actuelle. Faudra-t-il une nouvelle fois faire machine arrière si la polémique enfle encore ?