Tandis que les top-franchises cherchent à ajouter des joueurs de gros calibre à leur effectif pour viser le titre, le marché ne laisse pas apparaitre beaucoup de profils de ce type. Dès lors, un gros poisson pas forcément annoncé sur le départ pourrait être très convoité.
Deux semaines : c’est le temps qu’il reste aux dirigeants NBA pour modifier leur roster par le biais de transferts. Hormis le Jazz, qui se montre entièrement satisfait avec son groupe actuel, et un autre contender de l’Ouest, toutes les franchises semblent enclines à effectuer de gros mouvements avant le 25 mars prochain.
Les autres prétendants au titre s’adonnent en effet à une course à l’armement massive, et restent donc à l’affut des opportunités qui pourraient se présenter à eux dans les prochains jours. Ils pourraient notamment piocher dans les équipes aux ambitions nulles sur la fin de saison, comme les Rockets.
Ces derniers devraient ainsi enflammer le marché en cédant la plupart de leurs joueurs majeurs. Le nom de Victor Oladipo est par exemple sur toutes les bouches, tout comme celui de P.J. Tucker. Mais d’après Jonathan Feigen du Houston Chronicle, une autre pointure de l’effectif texan pourrait rapidement faire l’objet de convoitises.
Je ne pense pas que Rafael Stone, le GM des Rockets, cherche à se débarrasser de (John) Wall. Mais il va quoi qu’il en soit recevoir des coups de fil à propos de lui. Les Rockets se montreront actifs en matière de discussions, et peut-être en matière de deals, mais je vois plutôt Wall figurer dans le bas de la liste des joueurs susceptibles de partir.
Arrivé à Houston durant l’intersaison après deux ans d’absence, Wall y démontre qu’il n’a rien perdu de son talent. Ses moyennes de 21.0 points, 3.2 rebonds, 6.0 passes, 42.4% au tir et 34.0% à 3 points rappellent celles qu’il affichait sur ses dernières saisons aux Wizards. Or, à 30 ans, il ne peut pas décemment espérer remporter son premier titre avec les Rockets.
Le processus de rebuilding amorcé sur place ne devrait pas correspondre à son esprit de compétiteur, qui s’est encore exprimé il y a peu, lorsque le meneur a descendu son équipe avec un message NSFW. Même si ses supérieurs ne l’envisagent pas pour l’instant, un départ pourrait donc être intéressant au vu de la demande qu’il pourrait générer sur le marché.
À peine arrivé, et déjà sur le départ ? Le parcours pourrait non seulement être vécu par Victor Oladipo, mais aussi par John Wall aux Rockets. Les franchises en quête d’un meneur risquent de lui faire les yeux doux s’il devient disponible.