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Avant de devenir la superstar qu’il est aujourd’hui, Stephen Curry aurait pu rejoindre Milwaukee dans le cadre d’un trade. Cet échange avorté reste l’un des plus gros what-ifs de la NBA, et le motif de cet échec, révélé par Andrew Bogut, a de quoi provoquer la rage des Bucks.
Il y a quelques jours, Stephen Curry a pu fêter un anniversaire bien particulier. 8 ans plus tôt, le 27 février 2013, il inscrivait la bagatelle de 54 points au Madison Square Garden, et entrait dans une nouvelle dimension. Mais son statut de star de la ligue, qu’il a pour beaucoup acquis suite à cette démonstration dans la Big Apple, aurait pu ne jamais lui être attribué.
La carrière d’un joueur, aussi talentueux soit-il, peut en effet basculer sur un simple transfert. Dans le cas du Chef, ce basculement a bien failli avoir lieu en 2012. Tout juste remis d’une grave blessure à la cheville, il est annoncé du côté de Milwaukee. Au final, c’est son équiper Monta Ellis qui prendra la direction du Wisconsin, en échange notamment d’Andrew Bogut.
Pour certains, c’est l’arrière lui-même qui aurait posé un ultimatum à ses dirigeants, et qui aurait donc provoqué son propre départ. Mais pour Bogut, la réalité des faits est bien différente. Dans le cadre d’une apparition dans l’émission All Ball de Doug Gottlieb, le pivot australien a dévoilé les dessous de ce trade si symbolique pour les Warriors.
Je connais bien l’histoire, parce que je m’entendais bien avec la personne qui s’occupait des dossiers médicaux aux Bucks. Son rôle dans la franchise était uniquement de donner son avis sur les dossiers médicaux. D’autres personnes évaluaient le talent des joueurs, et ils lui disaient juste : « Regarde ces deux dossiers, et dis-nous lequel est le meilleur. »
Il y avait d’énormes inquiétudes au sujet de la cheville de Steph à ce moment-là, et la personne a estimé que ses antécédents médicaux étaient pire que ceux de Monta (Ellis), et qu’il ne pourrait pas jouer autant de matchs. Donc les dirigeants ont choisi Monta.
Une version qui rejoint celle livrée par le propriétaire actuelle des Bucks, et qui ne risque pas d’atténuer leurs regrets sur le sujet. Les préoccupations sur les chevilles du double MVP étaient bel et bien légitimes, mais n’ont finalement jamais abouti en une fin de carrière prématurée. Ce ne sont en tout cas pas les Dubs qui vont se plaindre de ce dénouement.
Plutôt que de remplacer numériquement Monta Ellis dans l’effectif de Golden State, Andrew Bogut aurait donc pu y prendre la place de Stephen Curry sans l’intervention de l’expert médical des Bucks. Pas sûr qu’il présenterait aujourd’hui un tel palmarès dans ce scénario.
