Vous connaissez l’adage : on n’arrête pas le progrès. La nouvelle tendance aux Etats-Unis se nomme Top Shot, et elle permet un tout nouveau genre de trash-talking. Rudy Gobert s’en donne ainsi à cœur-joie…
En NBA, il y a une ribambelle de joueurs branchés technologie. Zach LaVine, Josh Hart ou encore Rudy Gobert sont parmi les noms qui reviennent, eux qui jouent par exemple en streaming. Mais la nouvelle sensation, c’est Top Shot.
Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal, le site ne fonctionne pas en France. Aux Etats-Unis, en revanche, la hype n’en finit plus de prendre. Il s’agit d’une plateforme d’achat de cartes virtuelles, classique à première vue. Mais au lieu d’acquérir des cartes de joueurs, les acheteurs cassent le portefeuille pour des cartes « moments », qu’ils revendent ensuite. Par exemple, ce dunk de LeBron James, vendu 208.000 dollars !
?ALL HAIL THE KING?@YoDough scooped up this Legendary LeBron James Moment from our Cosmic Series 1 set for $208,000‼️ This Moment is from our first Legendary set ever minted ?
— NBA Top Shot (@nba_topshot) February 22, 2021
The top acquisition for any NBA Top Shot Moment … so far.
Congrats on the nice pickup! ? pic.twitter.com/rFLMzbwXN7
Les sommes sont souvent colossales, et certains s’en servent pour faire de la spéculation. D’autres, comme Gobert, privilégient le trash-talking… C’est Josh Hart qui raconte l’anecdote :
Pour une raison que j’ignore, la plupart des « moments » se font au détriment des Pelicans ! L’autre fois Rudy Gobert, je sais qu’il est là-dedans. Il a posé un dunk, pas directement sur moi, mais disons que j’étais dans les parages.
Il sait que je suis à fond sur Top Shot. En revenant en défense il me dit : « Voilà un moment Top Shot dans ta face ». J’étais genre : « Ah, va te faire foutre ».
On ne connaissait pas le Français si trash-talkeur, mais il a visiblement plus d’un tour dans son sac pour faire fulminer les adversaires. En tout cas, la mode Top Shot n’en est probablement qu’à ses débuts, bien qu’elle soit toujours bloquée en France.
Rudy Gobert gagne en confiance au fil des années, et il ne recule pas devant un trash-talking bien placé. C’est plutôt validé, non ?