Unique représentant de la famille en NBA sur les 3 dernières saisons, Lonzo Ball voit cette année son benjamin LaMelo lui faire de la concurrence. Et même de l’ombre, si l’on en croit l’analyse d’un célèbre journaliste particulièrement douloureuse pour le meneur des Pelicans.
La spécificité a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. En tant que joueur NBA, posséder un frère dans la ligue permet d’entrer dans la légende. Les fratries ne sont en effet pas légion dans l’histoire. En revanche, cela pousse aussi les observateurs à dresser des comparaisons entre les deux membres de la famille, et notamment sur le niveau de chacun.
C’est le revers de la médaille que découvre depuis le début de la saison Lonzo Ball. Les exploits de son benjamin, LaMelo, sous les couleurs des Hornets lui valent en effet de sérieuses humiliations ces derniers mois. C’est également le traitement que lui a réservé Stephen A. Smith dans son émission Stephen A’s World.
.@MELOD1P is the player we were promised Lonzo Ball would be pic.twitter.com/l6paNAino7
— Stephen A Smith (@stephenasmith) March 3, 2021
LaMelo Ball… est un sacré joueur. C’est le joueur qu’on nous avait promis quand Lonzo Ball a été drafté ! Mais alors que Lonzo est un passeur, un facilitateur, LaMelo est un tueur au sang froid, au cas où vous n’auriez pas remarqué. Il attaque, il veut shooter, même s’il rate. C’est clairement le favori pour le titre de Rookie de l’Année !
Le constat est âpre pour le joueur des Pelicans, qui réalise de son côté la meilleure saison de sa carrière. Mais même ses dernières prestations réussies se retrouvent éclipsées par le talent du rookie de Charlotte. Ce dernier, depuis son installation dans le cinq de son équipe, tourne ainsi à 20.7 points, 6.2 rebonds, 6.7 passes et 1.9 interception par match !
Des moyennes que Lonzo n’a jamais su afficher sur une telle période d’un mois, et qui ont donc poussé les analystes à revoir l’opinion qu’ils lui portaient à son arrivée dans la ligue. L’aîné des Ball n’en reste pas moins un élément majeur de sa franchise, donc l’impact ne se résume pas seulement par ses statistiques.
Quand Lonzo Ball a eu besoin de temps pour trouver sa place et son rôle en NBA, LaMelo illumine déjà les parquets de la ligue sur sa saison rookie. Le contraste ne pouvait qu’être souligné par Stephen A. Smith.