Toujours aussi précieux dans la rotation des Lakers cette saison, Alex Caruso continue d’impressionner son coaching staff par son impact régulier. Tant et si bien qu’il a fait l’objet d’une surprenante comparaison de Frank Vogel avec un gros nom de la ligue.
Il fait partie de ces joueurs au parcours singulier, et à l’influence qui ne se mesure pas par les statistiques. Arrivé dans le giron Lakers à l’aube de la saison 2017-18, Alex Caruso a progressivement gagné ses galons au sein de la franchise, au point de devenir un membre incontournable de la rotation. Sa bague de champion obtenue l’an dernier n’avait donc rien d’un vol.
Joueur de devoir incontournable des équipes sacrées, l’arrière de 26 ans n’a plus à prouver sa valeur auprès de ses coéquipiers, et encore moins de ses coachs. Conscient de son importance dans le jeu des Angelinos, Frank Vogel est même allé jusqu’à le rapprocher d’une superstar de la ligue qu’il a entrainée, comme le rapporte Rohan Nadkarni de Sports Illustrated.
Quand je regardais nos pickup games de la saison dernière pour préparer le training camp, il sautait tout simplement aux yeux par ses capacités défensives. Ses instincts défensifs et son côté athlétique m’ont un peu rappelé la période où je coachais Paul George. J’ai commencé à demander à mon coaching staff si j’étais fou de penser ça !
Il est vrai qu’à première vue, Caruso et Paul George peuvent difficilement être comparés. L’un accapare la lumière depuis près de 10 ans grâce à ses performances, tandis que l’autre reste un joueur de l’ombre se sacrifiant pour le collectif. Un atout qui s’applique particulièrement en défense, où le Bald Eagle peut cadenasser n’importe quel arrière.
Sa moyenne en carrière d’1.9 interception sur 36 minutes est par exemple la même que celle de PG13. Mais là n’est pas la seule arme grâce à laquelle il a su gagner la confiance de l’ancien technicien des Pacers. Capable de faire parler son QI basket et son sang-froid dans le clutch, il rappelle également à Vogel un joueur de baseball membre du Hall of Fame.
Sur certains matchs, il ne va jouer que 3 minutes pendant toute la première mi-temps et disputer l’ensemble du quatrième quart-temps. Le surnom que je lui donne, c’est Mariano Rivera, parce que je sais que c’est quelqu’un sur qui je peux compter et qui va pouvoir nous aider dans ces moments chauds.
Paul George, Mariano Rivera… Le man crush de Frank Vogel pour Alex Caruso se confirme, et les comparaisons qu’il formule ne risquent pas d’être démenties par les fans des Lakers, eux aussi admiratifs devant A.C.