Personnage à part de la ligue, Russell Westbrook divise par sa personnalité depuis des années. Aujourd’hui dans le dur à Washington, il a bénéficié du soutien de son ancien coéquipier, Steven Adams, qui n’a dit que du bien à son sujet.
Il est de cette caste de joueur à la réputation chahutée, et au comportement clivant. Depuis ses débuts en NBA, Russell Westbrook a toujours fait montre d’un caractère bien trempé. Celui-ci lui a permis de gagner sa place en tant que co-leader d’un roster occupé par Kevin Durant, mais lui a aussi valu de grosses critiques au fil des ans.
Désormais, ce tempérament affirmé a tendance à disparaitre, tandis que le meneur peine à retrouver son niveau de MVP chez les Wizards. Heureusement, ses coéquipiers, aussi bien anciens qu’actuels, s’assurent de maintenir son moral au top. Après le génial message de Bradley Beal, c’est Steven Adams qui a vanté ses qualités dans The Old Man & The Three.
Il est génial. Il était super. Il me rappelle mon grand frère. Ils sont tous les deux intenses et ils parlent beaucoup, mais vous arrivez à en ressortir l’essentiel et à comprendre ce qu’ils disent. L’intensité avec laquelle ils le disent n’est pas si importante, tant que le message passe. Et ça ne passe pas avec tout le monde. Tout le monde ne peut pas gérer cette intensité.
Partenaire du Brodie durant 6 saisons à OKC, Adams a eu le temps de cerner ses particularités, et d’apprendre à vivre à ses côtés. Aussi costaud mentalement que physiquement, il a toujours entretenu une bonne relation avec lui. L’image qu’il en a gardée, et la description qu’il en fait viennent même totalement à l’encontre de l’étiquette qui lui colle à la peau.
En dehors du terrain, c’est un mec solide. Génial. Vraiment, vraiment cool. Et sur le parquet, évidemment, il est sacrément passionné, ou n’importe quel qualificatif que vous voulez utiliser – intense, énervé, psychopathe – qu’importe.
Au final, ce témoignage s’accorde avec ceux qu’ont déjà pu faire les ex-collègues de Russ. Caractérisé comme joueur individualiste, ou même cancer d’un vestiaire, le MVP 2018 a étrangement laissé un souvenir bien plus positif dans l’esprit de ceux qu’il a côtoyés. Et ce n’est pas un solide gaillard comme Steven Adams qui pourrait avoir peur de possibles représailles s’il disait du mal de lui.
Fin connaisseur de l’énergumène Russell Westbrook, Steven Adams en dresse un portrait des plus élogieux et flatteurs. De quoi un peu plus démonter les rumeurs selon lesquelles le meneur serait impossible à vivre au quotidien.