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En décidant de recruter Steven Adams durant l’intersaison, les Pelicans ont clairement montré qu’ils souhaitent faire de leur secteur intérieur une muraille infaillible. Et au vu des témoignages reçus par les deux joueurs, ils ont obtenu gain de cause.
Dans un championnat aussi costaud que la NBA, se voir sacré « joueur le plus dur de la ligue » sur 4 saisons consécutives a tout de l’exploit. Dès lors, pas besoin de présenter en long et en large les qualités de Steven Adams. Le Néo-Zélandais fait parler sa domination physique dans les raquettes depuis de longues années, et a dû exporter ses talents récemment.
Solidement installé en tant que poste 5 titulaire du Thunder depuis 2014, Adams a été accueilli à bras ouverts du côté de la Nouvelle-Orléans. Impliqué dans le vaste trade ayant envoyé Jrue Holiday à Milwaukee, le pivot a retrouvé sur place un autre colosse qui fait régner la terreur dans la peinture : Zion Williamson.
Avant même qu’ils n’unissent leurs force sous le maillot des Pelicans, leur réunion avait de quoi inquiéter leurs futurs adversaires, et ravir leurs coéquipiers. Ajoutez aux côtés d’un big man référencé de 2m11 et 120kg, un jeune talent explosif de 2m01 et… 128 kilos, et vous obtenez une paire d’intérieurs tout simplement effrayante.
Les deux hommes ont d’ailleurs rapidement compris qu’ils pouvaient réaliser de grandes choses ensemble. Durant la pré-saison, Zion se montrait par exemple admiratif devant le gabarit de son nouveau partenaire.
Mec, Steven est costaud. Genre, je pensais que j’étais costaud, mais en le voyant de près et dans la même équipe que moi, c’est fou !
Lors de ce même training camp, Eric Bledsoe, lui aussi nouveau venu en Louisiane, constatait les dégâts que pouvaient causer ses grands, et plus particulièrement les écrans de Williamson.
C’était assez brutal. Ça a fait mal. Ça fait très mal. Je crois qu’il a fallu 3 jours pour que je m’en remette.
Membre confirmé du banc des Pels, Sindarius Thornwell se retrouve régulièrement confronté aux deux hommes à l’entrainement. Il fait donc partie des joueurs bien placés pour confirmer les dires de Bledsoe.
Ce sont probablement deux des gars les plus physiques de la ligue. Par contre, ce n’est pas très marrant de jouer contre eux, surtout quand vous les percutez sur un écran.
Histoire de se rendre pleinement compte du danger que représentent Adams et Zion, une anecdote remontant à la saison dernière clarifie tout malentendu. Avant d’effectuer ses débuts, Williamson s’entrainait souvent avec des membres du staff de New Orleans. Un moyen pour lui de retrouver une condition physique optimale et de se préparer pour les matchs officiels.
D’après les sources d’ESPN, un des membres du staff aurait ainsi été conduit à l’hôpital… pour des soupçons de commotion après un écran du rookie. Rien que ça. Même un poids lourd des raquettes NBA comme Rudy Gobert reconnait le challenge que peut offrir le duo XXL des Pelicans.
La tâche est plus relevée quand c’est Steven et Zion en face, c’est certain. Mais c’est un super challenge.
Hormis leurs mensurations et leur rugosité hors du commun, les deux hommes permettent à leur équipe de gagner. Le +/- globalement négatif de la Nouvelle Orléans passe ainsi à +5.6 lorsqu’ils partagent le parquet. Autant dire qu’avec une telle paire, le cercle de la franchise n’a jamais aussi bien été protégé, et les rebonds offensifs pleuvent. Les impacts aussi.
S’ils ne parviennent pas à s’accorder sur le membre du duo le plus impressionnant physiquement, Steven Adams et Zion Williamson mettent en tout cas tout le monde d’accord sur leur puissance brute dans la ligue. Les résultats font mal… dans tous les sens du terme.
