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Absent des parquets NBA depuis près de deux ans, Tony Parker a malgré tout laissé une trace indélébile dans l’histoire de la ligue. Il a d’ailleurs fait de même dans l’esprit de ses adversaires, comme l’a confirmé un gros nom actuel, traumatisé par le Frenchie.
Un joueur n’inspire pas toute la jeune génération d’un pays entier par hasard. Premier représentant français à réaliser la performance de véritablement s’installer en NBA, Tony Parker a par la suite compilé les accomplissements sous le maillot des Spurs. Sextuple All-Star, quadruple champion, MVP des Finales 2007 : son palmarès se passe de commentaires.
Mais plus qu’un joueur d’équipe capable de jouer à la perfection son rôle dans le collectif de San Antonio, TP était aussi capable de faire passer de bien sales soirées à ses adversaires directs. C’est en tout cas le souvenir qu’il a laissé à CJ McCollum, comme l’a révélé ce dernier dans une interview pour TalkBasket.
J’essaie de me rappeler du premier Européen qui m’a donné du fil à retordre, donc c’était pendant ma saison rookie… Ouais, Tony. Il pouvait faire ce qu’il voulait. Des tirs à mi-distance, des floaters, des pénétrations… Je n’ai pas beaucoup joué pendant mon année rookie, mais les rares fois où c’était le cas, il jouait toujours extrêmement bien contre moi.
Avec seulement 38 matchs disputés pour son premier exercice dans la ligue, il est vrai que l’arrière des Blazers n’a pas eu l’occasion de se mesurer à tous les plus grands joueurs originaires du Vieux Continent. Néanmoins, sur les 8 matchs où il s’est retrouvé opposé à Parker, le meneur français a tout fait pour marquer durablement sa mémoire.
C’est particulièrement lors de la série de playoffs entre les deux équipes que McCollum a pu attester du talent de son adversaire. Sur les 5 rencontres ayant permis aux Spurs de se qualifier, TP présentait des moyennes de 18.4 points, 5.2 passes, 50.6% au tir et 42.9 à 3 points. Sa pointe à 32 points et 9 passes lors du Game 1 doit encore hanter le scoreur des Blazers.
Simple role player durant sa première année chez les pros, CJ McCollum a pu constater l’écart qui le séparait du statut de star qu’il revêt aujourd’hui grâce à Tony Parker. Un apprentissage made in France bien corsé, dont il se souvient encore.
