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Fin connaisseur de son sport et de la ligue, LeBron James peut se révéler précieux pour son entraineur dans la préparation d’un match. Suite à celui face aux Celtics, Brad Stevens a lui aussi reconnu avoir pu tirer un enseignement grâce au King.
Le talent naturel joue évidemment un grand rôle dans la réussite que peut rencontrer un joueur en NBA. Néanmoins, il ne peut résulter en une carrière brillante s’il n’est pas accompagné d’une excellente connaissance du jeu et de la ligue. LeBron James peut en témoigner, lui qui a dû apprendre les rouages du haut niveau avant d’étoffer son palmarès.
Machine sur les terrains grâce à son physique et ses dons innés, le King s’appuie également sur une intelligence de jeu et une exigence dans la préparation rares. Dès lors, il peut aider ses coachs en leur donnant son avis pendant les matchs, et les aider à s’adapter aux systèmes adverses. Il l’a encore prouvé récemment avec une dinguerie face aux Bulls.
Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est sur le parquet des Celtics qu’il a fait appel à ses aptitudes. Son équipe menée à l’entame du 4ème quart-temps, il a inscrit deux tirs à 3 points et 7 points vitaux pour inverser la tendance, et obtenir une précieuse victoire. Après la partie, c’est donc Brad Stevens qui a pu tirer des leçons de sa rencontre avec LBJ.
J’ai appris à ne pas douter les légendes. Partout où je vais en ce moment, tout le monde veut parler de Tom Brady ici. Il a 43 ans et va disputer un nouveau SuperBowl. Ce que je veux dire, c’est que LeBron continue de s’améliorer. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui peuvent jouer comme ça, aussi bien, aussi tard dans leur carrière. Mais il n’y avait pas beaucoup de joueurs comme lui avant qu’il n’arrive là.
Le coach de Boston est en effet bien placé pour parler d’expérience et de longévité, lui qui n’entend ces temps-ci que le nom de Tom Brady. Le quarterback NFL, 43 ans au compteur, disputera dans quelques jours le 10ème SuperBowl de sa carrière, et fait évidemment beaucoup parler de lui sur les terres de son ancienne équipe, les Patriots.
LeBron, lui, n’a pas réalisé un exploit de cette ampleur face aux C’s, mais a une nouvelle fois rappelé qu’il faisait encore partie des tous meilleurs joueurs de la ligue à 36 ans. Son cas peut donc évidemment être comparé à la star des Tampa Bay Buccaneers. Il n’a d’ailleurs pas rechigné à évoquer ce rapprochement quelques minutes après la décla de Stevens.
Bien que la maigre différence d’âge qui les sépare soit en faveur du coach, c’est donc bien Brad Stevens qui continue d’apprendre au contact de LeBron James. Un sacré adoubement à ajouter à la liste du King.
