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Malgré sa popularité dans le vestiaire et parmi les fans, Alex Caruso ne semble pas trouver grâce aux yeux de Frank Vogel. Le coach des Lakers accorde peu de minutes au Carushow sur le parquet au vu de sa productivité. Une décision étonnante lorsqu’on regarde les intangibles du divin chauve, et qui interroge à Los Angeles…
Alex Caruso a joué contre les probabilités depuis le début de sa carrière. Non drafté, il a terminé champion NBA avec les Lakers la saison dernière, et son rôle a été très utile à son équipe. Le GOAT (c’est ainsi que LeBron James le surnomme) a réussi a s’implanter dans le dispositif des Angelinos depuis plusieurs saisons grâce à sa mentalité et son jeu accrocheur.
Mais cette saison, la donne est plus problématique. Malgré une catégorie statistique où il excelle et un jeu global qui ne cesse de s’améliorer, le Carushow a vu ses minutes… diminuer par rapport à la saison dernière, et cela malgré les départs de Danny Green et Rajon Rondo.
L’alumni de Texas A&M est passé de 18.4 minutes par match la saison dernière à 17.8 minutes cette saison. Pas grand chose à première vue, mais le plus étonnant est son impact lorsqu’il est sur le terrain. Car le Bald Mamba a les chiffres en sa faveur quand il joue : son +/- est constamment dans le positif. Face aux Pistons par exemple, il était à +4, tout simplement le seul avec Markieff Morris (+1) à surnager dans la défaite (107-92), les autres membres de la rotation étant tous dans le négatif.
Face aux Sixers (défaite 107-106), c’est lui qui enclenche le comeback de son équipe dans le 4ème quart-temps avec de l’activité, du rebond offensif, de l’interception et du shoot à trois points. Sans cet épisode du Carushow, le match aurait été plié beaucoup plus tôt.
Plus impressionnant encore : cette saison, quand il est sur le terrain, les Lakers n’ont été menés au score que deux fois, de seulement deux points ! Il est apparu dans 4 des 6 défaites des Lakers cette saison, mais à chaque fois qu’il était sur le parquet, son équipe menait au score. Un impact considérable, tout comme le fait qu’il ait le meilleur net rating de l’équipe avec le King : bref, quand Caruso est sur le parquet, de bonnes choses arrivent à votre équipe.
En relativisant, on peut préciser qu’il partage souvent ses minutes avec LeBron James, mais il faut aussi donner du crédit au n°4 de Los Angeles qui saisit sa chance à 100% dès qu’on lui donne les opportunités de jouer. Son énergie et son agressivité peuvent booster l’envie de ses coéquipiers et son moteur est précieux sur le parquet.
Alors pourquoi ne joue-t-il pas davantage ? A cette question, seul Frank Vogel a la réponse. Mais ce dossier est à surveiller de près, car s’il se frustre, le divin chauve ira probablement voir ailleurs, dans une franchise où son temps de jeu se situe autour de 25-28 minutes, bien plus en phase avec son apport.
Alex Caruso vit une situation un peu bizarre cette saison. Pas forcément utilisé au mieux par son coaching staff, il prouve pourtant qu’on peut lui faire confiance dans les moments clé d’un match. Avec deux défaites consécutives, les Lakers seraient bien inspirés de faire confiance au Carushow !
