Après un superbe début de saison où il a laissé entrevoir tout son potentiel, LaMelo Ball est un peu plus en difficulté actuellement. James Borrego s’est chargé de secouer le rookie, ce qui n’a forcément pas plu… à LaVar Ball. Fidèle à lui-même, le patriarche a dégoupillé en parlant du traitement de son fils à Charlotte. Pas certain qu’il lui rende service…
LaMelo Ball découvre les exigences du haut niveau. Malgré un talent certain, le n°3 de la draft 2020 n’est pas à l’abri des coups de gueule de son coaching staff – le coach James Borrego a notamment tenu à très sèchement lui remettre les idées en place en l’avertissant sur ses trop nombreuses pertes de balle.
Vous vous en doutez, il n’en fallait pas plus à LaVar Ball pour réagir à cet « affront » fait à son plus jeune fils. Déjà incontrôlable à Los Angeles quand Lonzo Ball jouait chez les Lakers, LaVar ne s’est pas privé pour dégommer la franchise de LaMelo au micro de TMZ.
Melo et mes fils sont comme ça mec : quand tu joues pour quelqu’un, tu joues et tu fais pas la gueule, tu y vas et tu fais ce qu’on te dit. Moi ce que je pense, c’est qu’il n’est pas content de ce qui lui arrive mais il ne le montre pas. Si je t’entraine et que t’as été titulaire toute ta vie, alors voilà ce que tu rates.
Mes fils ne sont pas des putains de role players, ce sont des superstars. Laissez les faire ce qu’ils sont capables de faire. Après, si tu n’as pas la mentalité qu’il faut, alors devine quoi, c’est dur de coacher mes fils et s’adapter aux meilleurs, parce que t’as pas un instinct de tueur.
Une envolée qu’appréciera sans doute James Borrego, qui semble lui rester fidèle à ses principes en continuant à faire sortir le meneur rookie du banc. On souhaite bon courage au coaching staff des Hornets, qui va sûrement devoir gérer le cas LaVar pendant toute la saison, ce qui risque d’être long.
Pour ce qui est de LaMelo, le jeune homme ne semble pas être de la même veine que son père, et parait s’adapter aux consignes de Borrego. On peut lui concéder qu’être drafté aussi haut avec un entourage aussi bruyant peut amener son lot de responsabilités et de pression médiatique. Pour l’instant, le meneur a l’air d’avoir la tête sur les épaules et laisse parler son jeu, un peu à la manière de son frère Lonzo.
L’ouragan LaVar a franchi les frontières de la Caroline du Nord et ne se calmera pas tant que le fiston ne sera pas titulaire et ne jouera pas 40 minutes par match. Le remède de Charlotte est de faire le dos rond et de continuer à faire confiance à LaMelo Ball.