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Zion Williamson devait prendre la NBA d’assaut cette saison, sa seconde au plus haut niveau. S’il est toujours aussi efficace et difficile à arrêter offensivement, l’intérieur des Pelicans est à la peine de l’autre coté du terrain. La preuve avec une statistique affligeante.
Avant le début de la saison, tous les observateurs voyaient les Pelicans se mêler à la lutte pour les playoffs… Brandon Ingram est un All-Star désormais confirmé, Zion Williamson devait progresser et détruire les raquettes adverses, et le nouvel entraineur Stan Van Gundy devait apporter son expérience du haut niveau.
Mais après un mois de compétition, rien ne se passe comme prévu. La Nouvelle-Orléans vient de perdre 8 de ses 9 derniers matchs, et pointe à une terrible 14ème place de la conférence Ouest ! Des rumeurs commencent même à surgir, notamment autour d’un Lonzo Ball très convoité.
Mais ce qui fait le plus défaut aux Pelicans, c’est la défense… La preuve, ils ont encaissé pas moins de 120 points face à des Wolves privés de tous leurs meilleurs joueurs ! Et l’un des principaux responsables de cette faillite défensive se nomme Zion Williamson. La preuve avec une statistique totalement accablante.
Avec Zion Williamson sur le terrain, les Pelicans encaissent en moyenne 117.3 points pour 100 possessions, ce qui fait de la Nouvelle-Orléans la seconde pire défense de la ligue. Quand il est sur le banc, ils encaissent 106.5 points, ce qui fait d’eux la seconde meilleure défense de la ligue.
Mais quel est le problème de Zion Williamson en défense ? La réponse est plutôt simple : il est trop souvent perdu dans ses pensées. Avec ses capacités athlétiques incroyables, il se concentre uniquement sur le porteur du ballon, sans doute avec l’espoir d’envoyer son éventuel layup dans les tribunes, et finit par perdre son adversaire direct de vue… La preuve en images.
Tant que Zion ne progressera pas défensivement, les Pelicans ne pourront pas obtenir de bons résultats. À lui de faire des efforts, et surtout à ses coéquipiers plus expérimentés de l’aider.
