Courtisé par beaucoup d’équipes, James Harden avait les Nets ainsi que les 76ers dans son viseur. On connaît enfin la demande des Rockets pour Philly, et on comprend aussi pourquoi la franchise n’a pas voulu franchir le pas.
Aujourd’hui membre des Nets, James Harden a obtenu ce qu’il voulait : une arrivée dans la Big Apple. L’arrière a toujours voulu rejoindre Brooklyn, même s’il n’était pas fermé à une arrivée ailleurs, comme chez les Sixers par exemple. Daryl Morey, son ancien dirigeant, était enthousiaste concernant une réunion, mais il n’a pas tenu à céder devant la demande de Houston.
Depuis quelques semaines, de nombreuses rumeurs ont fuité sur cette demande justement. Est-ce que les Rockets ont été gourmands ? A l’image de celle pour le Heat, la réponse est oui. D’après Kevin O’Connor, voilà ce que le front office a demandé aux Sixers.
Les Sixers ont manqué Harden. Il n’y a rien à dire d’autre. Harden aurait pu fournir à cette équipe une vraie star dans le périmètre qui leur manque tellement. Mais le prix à payer était indéniablement haut. Les Rockets auraient demandé Ben Simmons, Tyrese Maxey et trois premiers tour de draft pour Harden.
Simmons ? Avec l’arrivée potentielle du Barbu, l’Australien n’aurait pas vraiment manqué en Pennsylvanie. Même chose pour Maxey mais pour différentes raisons : il s’agit là d’un rookie qui doit encore exploiter son potentiel, et qui n’est donc pas indispensable. Cependant, si Morey a refusé l’offre, on peut penser qu’il est très enthousiaste le concernant.
A moins évidemment que ce sont les trois premiers tours qui ont freiné la franchise. C’est aussi un prix très élevé et qui handicape sérieusement l’équipe dans le cas où l’expérience Harden tourne mal. C’est tout l’enjeu pour les Nets finalement.
Pour les Sixers, pas question de céder. Une erreur ? Seul l’avenir nous le dira, mais il faut parfois prendre des risques pour attirer une superstar. Espérons donc pour eux qu’ils ne regrettent pas ce move.
James Harden aux Sixers ? Sous ces conditions, difficile de céder pour Daryl Morey. Tant mieux pour les Nets qui ont eu le champ libre.