Ah, le GOAT. Cet éternel débat qui revient régulièrement sur la table, et où chacun ou presque a un avis à donner. C’est le cas de Gilbert Arenas, grand partisan de LeBron James. L’Agent Zéro a récemment expliqué en détails pourquoi le King mérite, à ses yeux, la distinction.
Dans la sphère NBA, difficile d’échapper au débat du GOAT. Même un trade qui n’a en apparence rien à voir, en l’occurrence celui de James Harden à Brooklyn, a mis le sujet sur la table. Certains se sont en effet empressés d’expliquer que si LeBron James battait la superteam historique des Nets pour glaner sa 5ème bague, il serait de facto le meilleur joueur de l’histoire.
Pour l’heure, et d’après les derniers sondages conduits en la matière, Michael Jordan conserve cette distinction aux yeux du plus grand nombre, même si d’autres noms sont en embuscade à l’image de Kareem Abdul-Jabbar, Kobe Bryant ou encore Magic Johnson.
Pour Gilbert Arenas, en revanche, le doute n’existe absolument pas. L’ancien meneur des Wizards est un partisan de LeBron depuis longtemps, et il s’en est expliqué au micro de Whistle :
Pour moi LeBron est le GOAT parce que sous pression, il prend quand même les bonnes décisions cruciales plutôt que ce que nous, public, voulons qu’il fasse. C’est ce qui le sépare de Jordan et Kobe. Si vous donnez à Jordan et Kobe ces équipes des Cavs, ils ne font pas les playoffs.
Et ils iraient encore moins jusqu’en Finales. Jordan tournerait juste à 60 points par match et dirait : « Voilà, tant pis ». Quand je le jouais, LeBron avait l’habitude de se mettre en retrait pour laisser tout le monde jouer, avoir la chance de se mettre en route, et ensuite il prenait le contrôle du match. Il alterne entre les deux, et je trouve ça spécial. S’il voulait, il pourrait scorer 70 points contre tout le monde.
Que ce soit aujourd’hui dans sa 18ème saison ou dans sa 1ère, ce qui sépare LeBron de tous les autres est son QI basket. On n’avait pas compris, la première fois qu’on l’affrontait, à quel point il est intelligent. Je savais qu’il comprenait bien le jeu, mais je n’avais pas réalisé qu’il était prêt à sacrifier son nom et risquer de prendre la critique pour faire l’action juste.
Il fait confiance à ses coéquipiers, ce qui fait que les coéquipiers en question prennent confiance en eux aussi. Et comme il croit en eux, ils croient aussi en eux dans le clutch, et c’est ce qui fait LeBron le GOAT.
Les arguments sont cash et donnés, même si certains pourraient assez aisément être « débunkés ». En tout cas, Gilbert Arenas n’a aucun doute sur l’identité du GOAT : le King, et personne d’autre.