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Absent des 4 premiers matchs des Warriors cette saison, Draymond Green a fait un grand bien à son équipe suite à son retour de blessure. Son impact a de nouveau été illustré dans une action clé dans la nuit de dimanche à lundi, qui a poussé une star rivale à l’admiration.
« Steph n’est pas le leader de Golden State ! » Avant même que la saison NBA ne débute, Kendrick Perkins venait détruire l’idée reçue selon laquelle le meneur star possédait ce rôle chez les Warriors. Au lieu de cela, il vantait les qualités de Draymond Green dans le domaine, et déplorait son absence pour les premières rencontres du nouvel exercice.
Et même si l’ancien champion dit souvent des inepties folles, force est de constater qu’il avait bien raison sur ce coup. Les Dubs ont affiché leurs lacunes sans lui, notamment défensives, et ont eu toutes les peines du monde à obtenir des résultats. Depuis son retour, ils affichent un visage plus conforme à ce à quoi ils avaient habitué les fans ces dernières années.
L’ultime sortie en date de la franchise constitue sans doute la meilleure de l’intérieur cette année, avec une ligne de stats à 10 points, 10 passes et 9 rebonds caractéristique. Symbole de sa forme retrouvée, c’est lui qui articule à la perfection et depuis le parquet la dernière possession défensive, synonyme de victoire face aux Raptors.
What ended up in a Siakam missed turnaround pullup started off with Draymond's IQ denying the initial options for the Raptors at the end of their game tonight: pic.twitter.com/jn4Xonv9qg
— Half Court Hoops (@HalfCourtHoops) January 11, 2021
Au marquage de Norman Powell, Draymond indique tour à tour à ses coéquipiers Kevon Looney et Kelly Oubre Jr. les mouvements que sont susceptibles de réaliser leurs adversaires directs. C’est finalement un autre système qui est mis en place par Toronto, mais qui se retrouve lui aussi déjoué par la bonne communication entre Green et ses partenaires.
C’est donc finalement Pascal Siakam, seconde option des Raps sur cette action, qui se voit contraint de se livrer à un un-contre-un avec Andrew Wiggins, avant de prendre un tir compliqué sur sa tête. L’échec qui suit doit donc en grande partie son résultat au big man de Golden State. Et cette séquence impressionnante a notamment ébahi… CJ McCollum.
Elite defender . Elite communicator. Stats don’t always show the impact but it’s in their results https://t.co/8bZv4aZfAm
— CJ McCollum (@CJMcCollum) January 11, 2021
Défenseur d’élite. Communicant d’élite. Les stats ne montrent pas toujours l’impact d’un joueur, mais il se voit dans leurs résultats.
L’arrière des Blazers est dans le vrai. Si l’on ne tient pas compte du match où Draymond retrouvait le chemin des terrains, les Warriors restent sur un bilan de 4-1 en sa présence, simplement défaits de 7 points par les Clippers. Les statistiques et les pourcentages de l’aboyeur sur ces rencontres ne font pas (du tout) rêver, mais son influence reste indispensable à l’équipe.
Si Stephen Curry s’attire logiquement les louanges pour ses prouesses offensives, Draymond Green mérite un respect similaire pour son travail de l’ombre chez les Warriors. CJ McCollum ne s’y trompe pas.
