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Le retour à la réalité est difficile pour le Heat après l’incroyable épopée dans la bulle d’Orlando. Jimmy Butler semble éprouvé physiquement, et il ne reconnait pas son équipe si vaillante il y a quelques mois. Il n’a pas hésité à le dire avec des mots violents…
On aurait pu se douter que le début de saison du Heat serait compliqué après l’immense débauche d’énergie dans la bulle. Dans l’intimité de Disney World, les hommes d’Erik Spoelstra se sont tous surpassés, et notamment un Jimmy Butler héroïque lors des Finales. On l’avait laissé lessivé, et l’intersaison n’a visiblement pas été assez longue…
Car même s’il a passé de somptueuses vacances, l’ailier semble encore emprunté sur ce début de saison mitigé pour le Heat. Sur ses 6 premiers matchs, « Buckets » tourne à 15.8 points, 5.5 rebonds, et 5.3 passes décisives de moyenne… Des chiffres pour le moment tous en baisse par rapport à l’année passée.
D’ailleurs, c’est toute l’équipe qui semble être rentrée dans le rang. Miami affiche un bilan de 4 victoires pour 4 défaites, et la manière de jouer dérange en Floride. Jimmy Butler a été assez violent avec son équipe en conférence de presse, en avouant volontiers que le Heat était parfois une équipe d’idiots !
Je pense qu’on joue comme des idiots par moments, comme si nous ne savions pas où nous devions être sur le terrain. On ne sait même pas quelles sont les forces de nos coéquipiers. On joue comme des idiots, des fainéants, on est dissipés, mais peu importe, on doit faire mieux. Pas un gars en particulier, toute l’équipe.
Évidemment, le Heat n’est pour l’instant pas là où les joueurs le souhaiteraient au classement, mais il n’y a pas forcément de quoi tirer la sonnette d’alarme. L’alchimie devrait revenir avec le temps, et s’il y a bien une équipe capable de renverser la vapeur en un rien de temps, c’est Miami. En revanche, s’ils continuent à jouer « comme des idiots », la débâcle connue face à Milwaukee pourrait être récurrente…
Il va falloir retrouver le droit chemin à Miami. Si les résultats ne sont pas catastrophiques, la manière laisse visiblement à désirer dans le vestiaire. Une remise en question collective sera peut-être nécessaire.
