Héros de jeunesse de Tony Parker, Michael Jordan a pu suivre attentivement l’illustre carrière de ce dernier, avant de le recruter à Charlotte. Il est donc logique de le retrouver dans le documentaire consacré à l’ex-meneur français, où il tient des propos riches de sens.
Si la communauté NBA du monde entier a pu se régaler devant The Last Dance et son story-telling de la carrière de Michael Jordan, le public français peut depuis quelques jours se délecter d’un autre documentaire. Là encore distribué par Netflix, c’est cette fois-ci Tony Parker qui fait figure de personnage principal.
Agrémenté, entre autres, de 4 titres de champion, 6 capes de All-Star et un trophée de MVP des Finales, le parcours de la légende française des Spurs dans la ligue méritait bien, lui aussi, une retrospective. Celui-ci a commencé au début des années 2000, ce qui lui a permis d’affronter MJ. Un véritable honneur, comme il le raconte dès le début de la production.
C’était mon idole quand j’étais gamin. J’avais des posters de lui dans ma chambre, et je voulais être comme lui et jouer en NBA.
Ce rêve n’avait fait que se renforcer à ses 14 ans, année où il a pu rencontrer pour la 1ère fois Jordan avec une certaine dose de stress.
TP n’a finalement pu jouer que deux matchs face à son modèle, mais l’a par la suite recroiser en tant que joueur des Hornets. Les deux légendes ont donc pu tisser des liens forts malgré leur différence générationnelle. La preuve en est que His Airness a bien voulu répondre à l’appel des producteurs du long métrage, et évoquer Parker avec des mots forts.
Vous savez, il n’arrête pas de me dire qu’il a grandi en me regardant jouer à Chicago avec sa famille. Donc de le voir progresser comme il l’a fait, et finir par avoir une incroyable carrière, ça me rend heureux pour lui. De pouvoir dire que je le connais et de pouvoir le considérer comme un ami, c’est encore mieux.
Faire partie de la liste de contacts de Jordan est déjà un bel accomplissement en soi. L’entendre dire qu’il se réjouit de vous compter parmi ses amis en est un autre, encore plus flatteur. Ces paroles pleines de respect montrent bien la belle image qu’a laissée le président de l’ASVEL outre-Atlantique, tout comme celles de Kobe Bryant à son égard.
Faire de son idole d’adolescence un admirateur personnel apparait comme un sérieux témoin de réussite. Le fait que cette idole se nomme Michael Jordan résume à lui seul l’héritage légendaire de Tony Parker.