Érigé au rang de star depuis plusieurs mois maintenant, Jayson Tatum laisse en temps normal son talent parler pour lui sur les parquets. Mais il réserve en réalité ses meilleures punchlines à un joueur, tout aussi reconnu que lui.
Il faisait partie des joueurs dont la progression était attendue en ce début de saison, et répond à ces attentes. Auteur d’un dernier exercice synonyme d’affirmation en NBA, Jayson Tatum se montre encore plus à son aise ces dernières semaines. Ses 32 points, 5 rebonds et 2 passes compilés face aux Wizards dans la nuit de vendredi à samedi en sont un énième indicateur.
Toujours aussi propre dans sa sélection de tirs (14/27), le jeune talent des Celtics a affiché une autre caractéristique rare dans son jeu : le trash-talking. Interrogé sur ce point au micro de NBC Sports Boston à l’issue de la rencontre, il a avoué n’utiliser cette pratique que face à l’un de ses adversaires du soir, et non des moindres : Bradley Beal.
Jayson Tatum says he only trash talks against one opponent: His childhood buddy Bradley Beal. Tonight's PGL Walkoff after their latest duel: pic.twitter.com/HcrhTM30BQ
— Chris Forsberg (@ChrisForsberg_) January 9, 2021
On n’a pas arrêté de se parler. Les seules fois où je trash-talke vraiment en NBA, c’est quand je joue contre lui. D’habitude, je ne dis rien à personne, mais avec lui, on se parle dès l’entre-deux et jusqu’à la fin du match.
Il faut dire que les deux All-Stars se sont livrés à un gros face-à-face, avec un Bradley Beal lui aussi en grande forme depuis la reprise. Les 41 points de l’arrière des Wizards ne lui ont cependant pas permis d’aller chercher la victoire, ce qui a eu le mérite de fortement l’agacer. Dans le même temps, Tatum s’assurait de la provoquer avec des gestes de la sorte.
Jayson Tatum just flexed on Bradley Beal — he's up to 19 points on 8-of-12 FG in 15 first-half minutes. pic.twitter.com/9I5d4Uk4BN
— Chris Grenham (@chrisgrenham) January 9, 2021
Mais comment expliquer cette soudaine arrogance face à un joueur bien plus âgé que lui, et avec qui il n’a en apparence aucun lien ? Les deux hommes sont en réalité originaires de Saint-Louis, et ont effectué leur cursus de lycéen dans le même établissement. Ils se connaissaient donc avant même que J.T. ne rejoigne la NCAA, et ont pu développer une relation forte, comme le mentionne la star des C’s.
C’est tout ce dont j’ai toujours rêvé : jouer contre mon grand frère en NBA. Je chéris chaque match qu’on a l’occasion de jouer l’un contre l’autre. C’est toujours très spécial. J’adore me mesurer à lui.
Malgré des fortunes diverses d’un point de vue collectif, leurs deux équipes offrent toujours des matchs très disputés depuis 2017. Sur les 10 rencontres qu’il a disputées face aux Wizards, Tatum affiche ainsi un bilan à peine positif de 6 victoires pour 4 défaites. Leurs prochaines retrouvailles, le 1er mars, seront donc à ne manquer sous aucun prétexte.
Plutôt introverti et focalisé sur ses performances en règle générale, Jayson Tatum s’autorise quelques discussions animées lorsqu’il affronte Bradley Beal. Une méthode qui lui a réussi la nuit dernière.