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Rendre fous les adversaires en NBA ? Tim Duncan s’était élevé au rang de maitre dans cette discipline assez particulière. Et pour ça, l’ailier fort avait une technique très simple, mais sciemment utilisée.
Auteur d’une carrière phénoménale dans la ligue, longue de 19 saisons et couronnée de multiples succès, Tim Duncan s’affiche aujourd’hui comme l’un des tous meilleurs intérieurs de l’histoire. Retraité depuis 2016, il est récemment apparu dans le podcast de The Ringer « NBA Show » co-animé par Logan Murdock et l’ancien joueur Raja Bell.
Questionné sur un aspect surprenant de sa carrière, à savoir le fait de n’avoir quasiment jamais trash-talké personne sur le terrain, le géant a fait un aveu. Ce comportement intégrait une technique bien plus intelligente et (presque) infaillible pour rendre dingues les adversaires. Explications par l’intéressé.
Ça ne faisait tout simplement pas partie de mon jeu [le trash-talking, ndlr]
Peu importe ce que les adversaires vous balancent ou ce qu’ils font, ça ne me touche pas et ça finit par les affecter bien plus que moi. Donc c’était ma façon de faire, ça correspondait à mon jeu.
N’avoir aucune réaction face aux provocations : voilà la technique ultime du vétéran Tim Duncan pour rendre dingues les adversaires les plus fragiles mentalement. Et sur la dernière décennie, une personne peut confirmer les propos de la légende des Spurs : Draymond Green.
Tout foufou pendant son année rookie, le jeune Draymond s’était rapidement frotté au grand Duncan pendant un match. La suite de l’histoire, c’est le pitbull des Warriors lui-même qui vous la raconte, et elle est assez épique. Après cette fameuse rencontre, il n’a d’ailleurs plus jamais essayé de le provoquer.
Trash-talker Tim Duncan, c’était finalement le même principe que parler à un mur : c’est haut, c’est robuste et surtout ça répond jamais. Voilà la recette parfaite pour finir à l’hôpital psychiatrique.
