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Les anciennes gloires sont nombreuses à estimer pouvoir rivaliser avec les meilleurs scoreurs de la ligue actuelle, et même faire mieux. Une star des années 2000 entre dans cette catégorie, et assure qu’elle atteindrait aisément la barre… des 40 points de moyenne.
Comme par le passé, la NBA a connu de sérieux changements dans le jeu développé par ses franchises ces dernières années. Sous l’impulsion de joueurs comme Stephen Curry, le tir à 3 points s’est démocratisé, tout comme la pratique du small-ball. Les statistiques offensives n’ont donc jamais semblé aussi élevées par le passé.
Face à ce constat, nombreux sont les joueurs retraités qui se prétendent capables d’afficher des moyennes folles au scoring dans la ligue actuelle. Tracy McGrady restait comme le dernier en date, et vient d’être rejoint par un de ses vieux rivaux, à savoir Gilbert Arenas, auteur d’une sortie similaire dans le podcast « And One » de NBC Sports Washington.
James Harden tourne à combien ? 36 points ? Alors je tournerais à 40. Et 40 facile, hein. Parce qu’il y a une chose que vous devez garder à l’esprit, et c’est le fait qu’il tourne à 36 points en dribblant au moins 17 fois avant chacun de ses moves. Je n’avais pas besoin de dribbler. Je me contentais de scorer et d’inscrire des paniers rapides.
Avec une saison à 29.3 points de moyenne en guise de record en carrière, Arenas avait pour principal métier de contribuer au scoring de son équipe. Or, à l’époque, ses Wizards n’inscrivaient en moyenne que 101.7 points par match, soit… environ 20 de moins que cette saison. L’Agent Zero cible par ailleurs une autre spécificité du jeu actuel pour expliquer ses propos.
L’autre raison pour laquelle je tournerais à 40 points, c’est parce qu’il n’y a plus de Shaq, d’Alonzo Mourning ou de Yao Ming sur les parquets. Je ne sais pas qui protège les arceaux, mais je suis quasiment sûr qu’un ailier fort d’1m96 ne m’empêcherait pas d’aller au panier.
Tout cela est bien beau, mais des contreurs comme Anthony Davis, Rudy Gobert ou Myles Turner restent bel et bien présents dans le paysage contemporain. Qu’importe pour Hibachi, qui persiste et signe.
Le fait qu’il n’y a pas de protection sur les drives rend les choses tellement plus faciles pour moi. Ça joue small-ball, et je me régalerais dans ce small-ball. Il vous faut deux grands pour m’empêcher de driver.
Sûr de pouvoir faire mieux que James Harden dans la NBA de nos jours, Gilbert Arenas fait de l’absence de pivots rugueux la raison principale de son pronostic. Pas sûr que les big men actuels valident.
