Michael Jordan est aujourd’hui encore connu pour son esprit du tueur, cette envie de dominer quiconque se mettait sur son chemin. Le meilleur exemple de cette mentalité, c’est ce match face aux Cavaliers lors duquel il a établi son record en carrière. Le déclic qui l’a sur-motivé est étrange, mais diablement efficace !
Si LeBron James a fait des Cavaliers une franchise qui compte dans l’histoire de la NBA, Michael Jordan en faisait lui sa victime préférée à la fin des années 80′ et au début des années 90′. Si tout le monde se souvient de « The Shot » en 1989, ce tir au buzzer pour éliminer des playoffs une équipe de Cleveland pourtant favorite, il ne faut pas oublier que c’est aussi dans l’Ohio qu’il a établi son career-high en 1990.
His Airness n’était pas du genre à prendre feu comme ça, sans raison ou sans idée derrière la tête. Le légendaire n°23 des Bulls se nourrissait de l’adversité et des provocations adverses. C’est ce qui est arrivé ce 28 mars 90′ à Cleveland. MJ raconte pour le magazine SLAM comment les supporters en tribunes l’ont poussé à se surpasser.
Il me semble que le match à Cleveland où je marque 69 points, je l’ai joué simplement en me nourrissant de ma colère et de ma déception. Assez tôt dans le premier quart-temps, je me suis fait découper par Rod Strickland, je suis mal retombé, et j’ai eu vraiment mal pendant un long moment.
Quand je suis tombé au sol, tout le public s’est enflammé et a crié. Et c’est ce qui m’a réellement énervé, parce qu’ils étaient plus enchantés à l’idée de gagner que concernés par ma santé. C’est ce qui m’a vraiment motivé ce soir là, et à partir de la j’ai tout lâché.
Contrarier Michael Jordan était décidément la pire des choses à faire dans son prime… Les simples clameurs des supporters l’ont poussé à sortir l’un des meilleurs matchs de sa carrière ! Qu’ils se rassurent, ils ne sont pas les seuls à avoir fait l’erreur. Les Knicks aussi ont subi sa rage après que l’entraineur de l’époque Jeff Van Gundy l’ait traité « d »escroc« …
C’est au travers d’anecdotes comme celle-ci que l’on se rend réellement compte du mental de fer de Michael Jordan. Quand il était énervé, il ne sortait pas de ses gonds, il atteignait un niveau de concentration supérieur et dominait.