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Avec 62 points, Steph Curry a signé une performance historique dont on parlera dans de nombreuses années. Un hasard ? Pas vraiment pour un journaliste spécialiste des Warriors, qui révèle le « secret » derrière la dinguerie.
Il avait déjà joué quelques matchs cette saison, mais cette fois on peut l’affirmer haut fort : Steph Curry is back ! Sur un nuage face aux Blazers, le Chef a dégommé son propre record et le record de franchise pour inscrire 62 points et graver encore un peu plus son nom dans l’histoire des Warriors.
Après un début de saison difficile marqué par 2 énormes blowouts subis, les Dubs sortent la tête de l’eau dans le sillage de leur leader… mais pas que. Car pour signer une telle prestation face à une équipe solide de l’Ouest, Curry a eu besoin d’aide.
C’est là que Wes Goldberg de Mercury News entre en jeu. Dans un propos très intéressant, le journaliste explique la recette qui a permis au MVP 2016 de faire feu de tout bois, et on peut la résumer en deux mots : Draymond Green.
Tout ce dont Steph Curry avait besoin c’était d’un peu d’aide, et cette aide est venue sous la forme de Draymond Green qui a signé un chef d’oeuvre de gestion d’attaque face à Portland.
Draymond n’a marqué qu’un seul point de tout le match, mais il a signé 8 passes décisives. Il ne s’est même pas embêté à prendre des tirs, pas besoin. Il a juste dirigé et contrôlé l’attaque. C’est tout ce qu’il va avoir à faire cette année. Sortez la balle des mains de Curry, laissez Green superviser l’attaque, et voilà ce que ça donne.
Lors du match précédent, Draymond Green n’avait joué que 20 minutes et avait été médiocre. Il a re-regardé sa prestation, et il a dit : « Je dois faire mieux ». Alors il s’est pointé contre Portland, et il a dominé en scorant un seul point.
Steph Curry en a mis 62, et il est +20 sur l’ensemble du match. Draymond est à +22, donc techniquement les Warriors étaient encore meilleurs avec lu sur le parquet qu’avec Steph ! Voilà à quel point il a dominé, et voilà ce qu’il va falloir cette saison pour Golden State. Il ne va pas falloir 62 points de Curry à chaque match, mais il va falloir Draymond Green qui contrôle l’attaque et Steph qui fait ce qu’il sait si bien faire off-ball.
Par sa présence, son expérience, sa malice et tout simplement son talent, Draymond Green a été la pièce qui manquait au puzzle jusqu’à présent, et Steph Curry en a profité. Comme un symbole, c’est d’ailleurs Dray qui a signé la passe décisive pour le tir des 60, 61 et 62èmes points. Ils sont de retour.
