En grande forme pour ses débuts chez les Rockets, John Wall semble déjà avoir pris les rênes de l’équipe en l’absence de James Harden. Il s’est d’ailleurs permis de faire de même… avec ses adversaires.
L’impatience devait être grande, pour un joueur qui n’avait plus goûté aux joies de la compétition depuis décembre 2018. Elle transpirait en tout cas des pores de John Wall lors de ses deux premières sorties sous les couleurs des Rockets. De retour après une immense période de blessure, le meneur All-Star a rappelé à tout le monde l’ampleur de son talent sur ces dernières.
Opposé par deux fois aux Kings pour cette remise en route, il a notamment profité de l’absence de James Harden pour signer un véritable carton ce samedi. Leader incontestable de Houston sur le parquet, l’ancien des Wiz’ s’est par la même occasion permis une petite folie envers ses adversaires tant il était en confiance.
Buddy Hield says John Wall was coaching him during the game
— NBA Central (@TheNBACentral) January 3, 2021
"He's talking and being a coach out there for his teammates. He’s very positive. He’s even telling me stuff I can do to get open." ?
(h/t @JandersonSacBee ) pic.twitter.com/0ydBvCYdCZ
Buddy Hield affirme que John Wall le coachait pendant le match. « Il parle beaucoup et se comporte comme un coach sur le terrain avec ses coéquipiers. Il me donnait même des tuyaux pour que je me retrouve ouvert ! »
Avec 17 points inscrits sur… 17 shoots tentés, Hield n’a apparemment pas su tirer pleinement profit des conseils offerts par son homologue. Ce dernier pouvait en réalité se permettre ce genre de fantaisies, puisque les joueurs de Sacramento ont été abandonnés par leur adresse sur le parquet du Toyota Center (38.9% au tir, 32.1% à 3 points).
Quoi qu’il en soit, l’attitude de J-Wall montre bien que c’est avec le plein de confiance qu’il a retrouvé les terrains. Les rumeurs qui entourent son coéquipier du backcourt ne semblent pas l’affecter, et ses performances se rapprochent de celles qu’il signait avant sa blessure. Ses sorties médiatiques, elles, se révèlent par ailleurs toujours aussi arrogantes.
Trop facile face aux Kings, John Wall a tenté d’épicer un peu la rencontre en aidant… ses adversaires. Pas de doute, le meneur n’a rien perdu de sa superbe et de son insolence.