Encore très correct dans la défaite face aux Blazers vendredi soir, Steph Curry peine à retrouver son niveau et sa superbe d’antan. Pour Damian Lillard, il y a une explication toute trouvée à ce phénomène.
Le début de saison des Warriors ressemble aux montagnes russes, avec, il faut le reconnaître, davantage de bas que de haut. Le dernier en date s’est traduit par la large défaite face à Portland hier soir, lors de laquelle Steph Curry ne s’est toujours pas réconcilié avec son shoot extérieur (4/12 à 3 points).
Cette saison, le sniper des Dubs tourne à 32.1%, soit une énorme chute par rapport à son pourcentage en carrière dans l’exerce, qui s’élève à 43.4% ! Autant dire que tout ça rejaillit sur son impact global, à tel point que le Baby Face inarrêtable est devenu plus humain, plus mortel.
Interrogé à ce propos après la partie, Damian Lillard a avancé son explication :
Je pense qu’avec les blessures subies par les Warriors et le fait que l’équipe soit rajeunie, Steph se rend compte que c’est plus dur d’avoir des positions de tir de qualité.
C’est différent pour lui de ce que c’était durant les 4 ou 5 dernières années. Il doit juste essayer de trouver des tirs ouverts, et il n’a plus vraiment le luxe d’en prendre un de très loin juste pour en prendre un. D’ailleurs j’ai le même traitement, beaucoup d’attention des défenses.
Finie la belle époque où Curry bénéficiait d’écrans parfaits de ses coéquipiers et où il pouvait envoyer des missiles du logo parce que les Warriors menaient de 30 points : la donne a changé !
C’est donc tout un processus d’adaptation qui a commencé, mais le temps est compté pour que les Warriors soient compétitifs cette saison. De son côté, Lillard a signé une nouvelle marque de l’histoire des Blazers hier en devenant leur 2ème meilleur marqueur de l’histoire. Ne reste désormais plus que Clyde Drexler devant lui :
Je vais le dépasser. Je ne sais pas quand, mais je vais le dépasser. C’est un but pour moi, je veux atteindre cette barre et aller au-delà encore après.
Steph Curry est redevenu humain, et c’est en grande partie liée à l’équipe autour de lui pour Damian Lillard. Dur de ne pas être d’accord…