Après avoir rejoint les Celtics en matière de titres remportés dans l’histoire de la NBA, les Lakers souhaiteront prendre les devants sur leurs grands rivaux dès cette saison. Grâce à un joueur précis, ils seraient en posture idéale pour y parvenir d’après Ron Artest.
Voilà 10 ans qu’ils attendaient de pouvoir placer leur nom aux côtés de celui de leurs ennemis historiques. Les Lakers, après des années de galère traversées durant la dernière décennie, ont enfin atteint leur objectif en 2020. Le résultat d’une restructuration rondement menée par Rob Pelinka, et qui a permis à la franchise de remporter son 17ème sacre de champion.
Faisant désormais figure d’épouvantails de la ligue, LeBron James et ses coéquipiers souhaiteront malgré tout faire coup double en juillet prochain, et se placer comme l’organisation la plus titrée all-time. Pour y parvenir, le front office a sorti les grands moyens, avec un recrutement XXL pour renouveler et rafraîchir l’effectif.
Dans le même temps, le King et son coéquipier star, Anthony Davis, ont tous deux prolongé leur contrat sur le long terme. Preuve que le projet des Angelinos devrait restera ultra-ambitieux pendant plusieurs années encore, et que L.A. n’a pas fini de se placer comme un contenter solide pour le trophée Larry O’Brien.
Mais pour Metta Sandiford-Artest, a.k.a. Ron Artest, c’est bien une recrue qui permettra à l’équipe de répéter sa performance de la saison dernière.
Dennis (Schröder) garantit presque à lui seul un back-to-back pour les Lakers. Ne vous énervez pas contre moi s’il vous plait. C’est juste ce que je pense. Je ne suis qu’un fan qui suis tout ça de loin.
Un tweet réservé à ses followers, dont le timing peut expliquer son contenu. Celui-ci a en effet été rédigé durant la rencontre entre Los Angeles et Portland, dans laquelle le meneur allemand s’est grandement illustré. Ses 24 points, 4 rebonds et 4 passes ne se sont cependant pas révélés suffisants pour éviter la défaite.
Installé comme titulaire, Schröder justifie pour l’heure le choix de Frank Vogel. Malgré un temps de jeu plutôt réduit, il n’est ainsi jamais descendu sous la barre des 10 points, et réalise dans l’ensemble des débuts très solides sous ses nouvelles couleurs. Reste à savoir s’il poursuivra dans cette veine, et permettra aux Lakers de signer le back-to-back tant convoité.
Impressionné par son niveau, Ron Artest voit déjà Dennis Schröder conduire les Lakers jusqu’au titre. Après seulement 4 rencontres disputées, il fallait oser.