À leur prime, les superstars atteignent l’apogée de leurs capacités et survolent le jeu. Les plus grands joueurs, en particulier, ont eu un prime qui a duré dans le temps ou qui a été suffisamment impressionnant sur une période brève. Rajon Rondo en a connu un qu’il juge incomparable, un bien beau compliment.
Lorsqu’un joueur entre dans son prime, cela se remarque immédiatement. Il part dans une autre dimension et pratique son sport avec une maîtrise sans égale. C’est le point culminant de toute superstar à un instant T de sa carrière.
Certains primes, bien qu’ils furent plus courts que d’autres, ont tellement marqué les esprits qu’ils laissent une trace indélébile. Rajon Rondo fait partie des privilégiés qui ont connu Derrick Rose et l’ont affronté à ses débuts. Encore aujourd’hui, lorsque Matt Barnes lui demande s’il est comparable à n’importe quel joueur dans le dernier épisode du podcast « All The Smoke », il est catégorique :
Matt Barnes : « Est-ce que tu peux comparer le prime de D-Rose à n’importe qui que tu aies déjà affronté ? »
Rajon Rondo : « Non mec, personne. Le D-Rose des séries de 7 matchs quand il était là-bas [à Chicago] ? Mec, il te donnait de ces problèmes… T’étais sur le reculoir tout le match !
Et il arrivait à pénétrer et à sauter par-dessus tout le monde. Il était trop explosif. Clairement, c’était un gars qui partait en contre-attaque [comme personne] tous les soirs. »
En ce qui concerne D-Rose, le débat existe toujours. Généralement, le prime d’un joueur survient peu avant d’avoir la trentaine. Dans son cas, ayant été élu plus jeune MVP de l’histoire à seulement 22 ans, certains estiment qu’il était déjà dans son prime à cet âge avant que les blessures y mettent fin précocement.
En tout cas, si l’on considère que le Derrick Rose de 2011 était bien à son apogée, Rajon Rondo estime qu’il est incomparable à qui que ce soit, all-time. Et en effet, on a rarement vu un joueur aussi explosif que lui dans l’histoire…