Alors que James Harden continue de proposer ses services à de nombreuses franchises, le Heat est un des noms en haut de la liste. Qu’en pense Jimmy Butler, patron du roster floridien ? Il a répondu cash.
Le feuilleton traîne en longueur, mais James Harden ne baisse pas de régime : oui, le Barbu veut quitter les Rockets, et au plus vite. C’est pour cette raison qu’il fait savoir que de nombreuses franchises l’intéressent, dont… le Heat de Miami.
Si les insiders locaux ont récemment annoncé que Pat Riley, roi du poker menteur, s’était retiré de la table des négociations, voir The Beard rallier la Floride ne serait pas vraiment une surprise. Outre les problèmes liés au package, notamment sur le dossier Duncan Robinson, viendrait la question de la cohabitation avec Jimmy Butler.
Malgré leurs tempéraments parfois compliqués, Buckets et Harden sont amis. De là à être coéquipiers ? C’est plus compliqué. Interrogé sur l’impact qu’avaient les rumeurs sur la pré-saison et le début de saison du Heat, Butler a été cash :
Zéro.
On est là, on bosse, on n’écoute pas le bruit qui vient de l’extérieur. Bien sûr qu’on est au courant, il y a toujours quelqu’un pour nous en parler ou quoi. On ne peut pas contrôler ça, mais on est concentrés sur nous-mêmes. Le reste, on le laisse aux autres.
Autant vous dire que le feuilleton Harden n’empêche pas Jimmy Butler de dormir, lui qui s’est affirmé comme le leader incontesté de la franchise, et qui ne verrait pas forcément d’un bon œil l’arrivée d’un joueur aussi porteur de ballon que le Barbu.
En revanche, si Buckets vit bien la situation, on imagine que c’est plus compliqué pour les role players qui seraient susceptibles d’être échangés en cas d’accord entre Miami et Houston. On pense notamment à Robinson, mais aussi à Tyler Herro, Kendrick Nunn ou encore Kelly Olynyk. Eux doivent attendre avec impatience l’issue de ce feuilleton qui n’a que trop duré… et nous aussi.
James Harden à Miami ? La rumeur est là, le bruit court… mais Jimmy Butler reste imperturbable. De quoi peut-être refroidir le front office si l’idée lui trotte encore dans la tête…