Giannis Antetokounmpo a pris son temps avant de signer le contrat supermax à Milwaukee. Le Grec avoue que l’une des raisons qui a fait pencher la balance, c’est qu’il ne voulait pas se retrouver dans la même situation que LeBron James et Kevin Durant au moment de leur départ.
Grand « ouf » de soulagement à Milwaukee, Giannis Antetokounmpo sera bel et bien un Buck pour les 5 prochaines années. Le Grec s’est finalement décidé à la dernière minute, quelques jours avant la date limite pour une prolongation « supermax », et après des semaines de réflexion.
Très attaché à Milwaukee, Giannis montre qu’il fait confiance au front office sur le long terme pour ramener le titre dans le Wisconsin à l’avenir. Mais ce n’est pas la seule raison derrière cette signature. Le Greek Freak avait peur d’une chose s’il prenait une autre décision.
Giannis Antetokounmpo says he didn’t want to see fans burning his jerseys
— NBA Central (@TheNBACentral) December 16, 2020
« I’ve seen people decide to leave and they burn their jerseys. I didn’t want that to happen to me. »
(h/t @Eurohoopsnet ) pic.twitter.com/soZnm0l4mr
Giannis Antetokounmpo dit qu’il ne voulait pas voir les fans brûler ses maillots. « J’ai vu des joueurs décider de partir et ils brûlent leurs maillots. Je ne voulais pas que cela m’arrive ».
Le départ de LeBron James en 2010 pour Miami, après une sacrée mise en scène avec « The Decision », avait mis les fans de Cleveland dans une colère noire qu’ils ont eu beaucoup de mal à digérer. Heureusement, cela s’est bien terminé avec le retour du King chez lui, qui a tenu sa promesse en réalisant l’un des plus gros exploits de l’histoire en 2016.
On ne peut pas en dire autant pour Kevin Durant. Son départ pour Golden State a également causé quelques feux à OKC à base de maillots floqués du n°35. Mais dans son cas, il est toujours déconseillé de prononcer son nom dans l’Oklahoma.
Giannis Antetokounmpo ne voulait pas que les fans des Bucks éprouvent la même haine à son égard s’il décidait de partir. Le voilà donc toujours en mission pour leur ramener le titre qu’ils attendent depuis maintenant 50 ans.