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On ne l’apprend à personne, Michael Jordan avait un sens du trash-talking très développé. C’est dans sa nature, ça n’a jamais changé, et ça ne changera jamais. Focus ici sur une punchline assassine envers… un propre coéquipier.
2001. Michael Jordan a 38 ans et s’est retiré définitivement des parquets 3 ans plus tôt sur un shoot iconique face au Jazz pour remporter son 6ème et dernier titre. Et puis finalement, il décide de faire un nouveau comeback, cette fois-ci aux Wizards. Jordan n’a plus toute sa fougue mais il en a assez pour rester au dessus des 20 points de moyenne pendant 2 ans – une véritable prouesse à son âge et dans la ligue de l’époque.
Surtout, son sens de la compétition et du trash-talking est resté intact. Brendan Haywood, ancien pivot champion avec Dallas en 2011, a eu la chance de démarrer sa carrière aux côtés de His Airness. Il raconte comment Jordan, malgré son âge avancé pour un joueur, continuait à maltraiter ses coéquipiers à l’entraînement, en particulier Bryon Russell.
Mike voulait vous arracher le coeur. Il voulait que vous le craigniez. Mike voulait, défensivement et offensivement, vous dominer. C’est là qu’ils sont différents [Jordan et LeBron James, car Haywood a également joué avec le King à Cleveland en 2014-15, ndlr]. Il voulait te dire des trucs durs. Il voulait te faire savoir que tu ne pouvais pas le défendre.
Certains jours à l’entraînement, ce que MJ disait à Byron Russell était carrément gênant. Il démontait ce type ! Ce n’était pas comme s’il ne l’aimait pas. C’est juste comme ça qu’il était. Ils s’affrontaient à l’entraînement, mais Russell était juste comme une sangsue. Il racontait des conneries à MJ tous les jours.
Mais vous ne pouvez pas gagner cette bataille. Un jour, MJ était en train de le manger à sa sauce et il s’est arrêté et a planté un game-winner. Il a dit : « C’est pour ça qu’on t’appelle le roi des highlights. Non pas parce que tu as tes propres highlights, mais parce que tu es dans tous les miens ». C’est du trash-talk de GOAT. Ça l’a fait taire à jamais.
20, 30 ou 40 ans : peu importe son âge, Michael Jordan ne reculait devant rien ni personne pour affronter et humilier n’importe qui. Le pauvre Bryon Russell en a pris pour son grade. Pour couronner le tout, il avait fait toute sa carrière à Utah à partir 1993 avant d’atterrir à Washington en 2002. Il a donc vécu les deux Finales de la franchise, perdues face à ce même Jordan et ses Bulls.
Bryon Russell s’est longtemps retrouvé face à Michael Jordan, et ça ne s’est jamais bien fini. Une fois qu’il s’est retrouvé avec lui, ça s’est encore moins bien terminé… Le comble.
