Le comportement actuel de James Harden est loin de faire l’unanimité dans la ligue, et un ancien membre du staff de Houston n’a pas hésité à livrer un témoignage assassin à son sujet.
Les temps se veulent décidément difficiles pour James Harden. Placé à sa demande sur la liste des transfert, le leader de longue date des Rockets ne voit pas les candidats à son arrivée se bousculer pour formuler leurs offres. Dans le même temps, sa cote auprès des fans des Rockets et de l’ensemble de la planète NBA ne cesse de chuter.
Histoire de parer au premier problème qui se présente à lui, le Barbu a donc décidé d’élargir la liste des destinations qu’il souhaiterait rejoindre, avec deux nouvelles places fortes de l’Est. En ce qui concerne le désamour auquel il doit faire face dans la sphère médiatique, celui-ci ne devrait pas disparaitre avant son trade, voire son retour sur les terrains.
Mais que ce dernier se déroule sous le maillot de Houston ou ailleurs, son image restera fortement ternie par le feuilleton dans lequel il s’est plongé. Ce, car les discours meurtriers à son égard continuent de pleuvoir. Invité de The Hoop Collective, Tim MacMahon d’ESPN a dans un premier temps dévoilé le traitement de starlette reçu par le MVP 2018 dans le Texas.
En gros, James Harden s’est vu octroyé le droit de décider de qui pouvait venir et quitter Houston depuis son arrivée sur place. Il voulait Dwight Howard, et ensuite, il a demandé à ce qu’il parte. Il voulait Chris Paul, et ensuite, il a demandé à ce qu’il parte. Il voulait Russell Westbrook, et ensuite, il a demandé à ce qu’il parte.
Ce constat s’applique bien évidemment aux gros noms qui sont venus lui prêter main forte à H-Town sur le parquet, mais pas que selon l’insider. Les décisions liées au coaching staff se seraient également basées sur son avis.
Il a demandé à ce que (Kevin) McHale parte, et McHale est parti. On peut continuer la liste longtemps.
Jusqu’ici, pas de quoi provoquer un séisme. Les superstars de son calibre ont souvent leur mot à dire sur les mouvements effectués par leur franchise, et il est presque logique que Harden ait accès à ces droits. Néanmoins, ceux-ci se seraient accompagnées d’autres beaucoup plus regrettables, que ce soit pour son équipe ou pour sa renommée.
Il a le droit de décider de l’emploi du temps des déplacements, ou encore des entrainements. Il y a deux jours de repos ? Eh bien James Harden veut aller à Vegas, donc personne ne va s’entrainer le jour précédent. Au retour du All-Star break, le premier entrainement est facultatif parce que James veut reposer un peu ses chevilles à Vegas.
La première fois que les Rockets ont dit non à James Harden, c’est quand ils lui ont dit : « Non, on ne va pas t’envoyer à Brooklyn. » Jusqu’ici, leur mode de fonctionnement reposait sur le fait que, quel que soit le caprice que faisait Harden, c’était ce qu’ils allaient faire.
Mais c’est bien la dernière phrase prononcée par MacMahon, simple retranscription des propos d’un ex-membre du staff, qui se veut la plus fracassante pour The Beard.
Je parlais à un ancien employé des Rockets hier, et il me disait : « Ouais, il va faire des siennes, parce qu’on ne lui a jamais dit ‘non’ avant. »
Plus les jours passent, et plus l’image renvoyée par James Harden aux franchises rivales des Rockets se détériore. Une évolution qui ne va certainement pas contribuer à son départ.