NBA – « Voilà pourquoi James Harden n’est toujours pas champion »

Immergé dans les rumeurs de trade par sa volonté, James Harden s’attire beaucoup de critiques à cause de sa récente attitude. Un analyste a littéralement démonté son comportement, en faisant la raison pour laquelle le Barbu n’est toujours pas champion à 31 ans.

Tandis qu’il aperçoit la silhouette de sa 12ème saison en NBA à l’horizon, James Harden souhaite changer d’air. Après 8 saisons passées à Houston en tant que superstar de l’équipe, et en l’absence de la moindre apparition en Finales sur la période, le MVP 2018 estime que son temps sur place est révolu. Son absence du training camp en est le parfait symbole.

Mais s’il estime que cette attitude augmente ses chances d’être transféré, elle lui vaut également bon nombre de reproches de la part des observateurs. Doug Gottlieb, ancien meneur star de NCAA, s’est par exemple étendu sur la récente actualité du Barbu pour Fox Radio, et a détaillé pourquoi celle-ci justifie son palmarès collectif vierge.

Je vais vous dire quelque chose que vous savez déjà : James Harden n’est pas un champion NBA. Il ne veut pas vraiment être champion NBA. Il est comme un enfant qui dit : « Je veux être champion NBA ! » Ok ! Est-ce que tu es prêt à faire TOUT CE QU’IL FAUT pour le devenir ? Ça ne te garantit pas le titre, mais est-ce que tu as fait tout ce qu’il fallait ?

Mon gars, ce que tu fais, c’est comme Lou Williams qui va au strip-club pour manger des ailes de poulet ! En agissant comme ça, tu montres à tout le monde que tu n’as pas vraiment envie de gagner. Même si tu veux gagner ailleurs : ramène ton c*l à l’entrainement, joue le bon soldat et Houston aura plus de facilité à te trader.

Il est vrai qu’au vu des exigences élevées de ses dirigeants pour le laisser filer, une telle bouderie de sa part ne va pas aider ses prétendants à tomber sous le charme de sa personnalité. Gottlieb poursuit donc en mentionnant un autre feuilleton similaire qui s’était mal fini, de sorte à ridiculiser les agissements de Harden.

Le concept de faire un caprice et de ne pas se présenter à l’entrainement, ça a pu marcher par le passé pour Kobe Bryant. Mais il faut se souvenir que Kobe, même s’il y a un moment où il voulait vraiment être tradé et que les Lakers n’ont pas réussi, était un gars pour lequel on était toujours sûr qu’il était préparé, qu’il avait travaillé sur son jeu et son physique.

Même si tu as vécu des saisons décevantes en tant que visage de la franchise, si un nouveau coach arrive, tu devrais être le premier à l’accueillir ! D’ailleurs, ils ont sûrement recruté John Wall pour te faire plaisir ! Et même si ça ne marche pas, tu devrais être là. Au lieu de ça, tu étais à une fête à Atlanta, sans masque. Avec ça, on sait que tu ne veux pas gagner.

L’analyste le reconnait lui-même, il comprend les velléités de départ de The Beard, suite à le lente descente aux enfers des Rockets ces dernières années. Néanmoins, comme il le rappelle, snober le retour à l’entrainement de son équipe n’apporte que très rarement, voire jamais de résultats. L’avenir dira s’il deviendra l’exception à la règle.

Tandis que son dossier reste inlassablement calme sur le marché, James Harden reçoit des commentaires assassins sur son cas. Preuve que sa tactique pour quitter Houston fait pour l’heure un four complet.