Annoncés comme réfractaires à l’idée d’ouvrir les négociations au sujet de James Harden, les Rockets ont pourtant fixé leur prix pour leur superstar. Et celui-ci n’entraine pas un véritable engouement sur le marché…
Le bal de la NBA n’est plus qu’à deux semaines d’ouvrir ses portes, et le climat d’incertitude qui règne encore chez les Rockets a de quoi fortement inquiéter leurs fans. Leur principal poulain, James Harden, enchaine ces derniers jours les caprices, et n’a toujours pas repris l’entrainement, à l’inverse de ses coéquipiers.
Pire, ses agissements laissent entendre qu’il se fiche éperdument de sa franchise, comme pourrait le laisser penser sa récente sortie dans un strip-club. La plume de Sam Amick s’est chargée de résumer ce feuilleton dans les colonnes de The Athletic, et offre déjà un premier aperçu de la tension qui doit régner dans les bureaux texans à l’heure actuelle.
Selon des sources, les Rockets s’attendaient vraiment à voir Harden se présenter à l’entrainement ce weekend et commencer sa saison (après avoir passé avec succès le protocole de la ligue lié à la COVID-19). Ils se sont retrouvés aussi surpris que n’importe qui d’autre en ne le voyant pas présent.
Personne n’est dupe : le Barbu tente avant tout via cet absentéisme de forcer un trade qu’il exige maintenant depuis plusieurs semaines. Or, ses dirigeants semblaient jusqu’ici prêts à ne pas céder à la pression, et à le conserver malgré sa volonté. Pour le journaliste, la fenêtre des négociations est pourtant bien ouverte… mais se veut assez filtrante.
En ce qui concerne ses chances d’êtres tradé, des sources affirment que les demandes des Rockets restent inchangées, même suite au scénario de ces derniers jours : un joueur du niveau All-Star/All-NBA en retour, ainsi qu’une myriade d’autres assets (des jeunes prospects, des picks de draft du 1er tour, etc.)
Mais en ce qui concerne la situation en l’état de ce lundi après-midi, ces sources disent que le marché des trades ne se montrait pas très agité face à ces demandes. En tout cas pas d’une manière qui laisserait penser qu’un move pourrait être effectué.
Il est vrai que peu d’équipes peuvent prétendre à pouvoir monter un tel package pour recruter un joueur dont les meilleures années se trouvent peut-être derrière lui. Les Nets, qui possèdent les faveurs de James Harden, ne peuvent par exemple pas se permettre de lâcher Kyrie Irving ou Kevin Durant dans un potentiel échange.
Même constat pour les Sixers, qui font office de plan B dans l’esprit du MVP 2018. Le nom des Warriors revient, lui, avec de plus en plus d’insistance dans les rumeurs, et la dernière sortie cryptique de Steve Kerr ne va faire qu’épicer ce dossier. Quoi qu’il en soit, Houston garde encore espoir de conserver son leader, notamment grâce à un argument de poids.
Son âge – 31 ans – et le fait qu’il s’apprête à débuter sa 12ème saison NBA signifient qu’il n’a plus de temps à perdre pour aller chercher un titre. Les Rockets, quant à eux, lui ont souvent rappelé que le big man tant adoré des Rockets, Hakeem Olajuwon n’avait remporté la première de ses deux bagues qu’à l’âge de 31 ans.
Les Rockets se montrent donc très gourmands pour céder James Harden, et auraient finalement tort d’agir autrement. Tout semble pour l’heure réuni pour que The Beard débute la saison à H-Town.