Récemment qualifié de « jeune LeBron James » par Dwight Howard, Ben Simmons a vu un journaliste réputé contredire cette affirmation… et lui préférer une autre comparaison tout aussi avantageuse pour lui.
Portés par un vent nouveau, les Sixers espèrent bien afficher un meilleur visage que celui qui fut le leur l’an dernier. Seulement 6ème de la conférence Est à l’issue de la saison régulière, la franchise entend retrouver de sa superbe avec Doc Rivers et Daryl Morey à sa tête. Pour cela, elle devra notamment pouvoir compter sur un Ben Simmons de retour au top.
Blessé au genou à l’aube de la postseason, le meneur australien sera attendu au tournant, et notamment par Dwight Howard. Comparé à LeBron James par son nouveau coéquipier, il a néanmoins vu Chris Broussard se charger de maintenir ses pieds sur terre en allant à l’encontre du pivot dans First Things First.
J’adore Ben Simmons, il a la possibilité de finir en tant que Hall of Famer… Mais il ne sera jamais LeBron. Il ne sera jamais dans la conversation du GOAT, ni le scoreur qu’est LeBron. La comparaison la plus appropriée pour lui serait Magic Johnson. Mais ce qu’il manque à Ben jusqu’ici par rapport à ces deux joueurs, c’est l’éthique de travail !
Il n’a pas leur leadership, leur rage de vaincre, et il ne comprend pas qu’il doit d’abord être une superstar de basket d’abord avant de devenir une célébrité culturelle. Ben fait les choses à l’envers. Il veut d’abord être une célébrité avant d’être une superstar. Donc il doit revoir ses priorités pour pouvoir prétendre à être aussi bon que LeBron et Magic.
Titulaire d’une énorme hype à son arrivée dans la ligue, Simmons a tout d’abord vu sa progression freinée par une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains durant toute son année rookie. Depuis, il peine à atteindre le niveau auquel beaucoup d’observateurs l’attendaient, et s’attire souvent des critiques pour son comportement, comme le rappelle Broussard.
Dès lors, s’il souhaite justifier l’analogie de Howard, et se placer parmi les tous meilleurs joueurs de la ligue, l’ancien de LSU devra faire preuve d’une plus grande rigueur selon le journaliste. Un changement de mentalité dans laquelle Doc Rivers aura également un rôle, et qui pourrait rapporter gros à Philly.
Même si on a connu pire critique que de comparer un meneur à Magic Johnson plutôt qu’à LeBron James, Ben Simmons va devoir changer s’il souhaite voir son nom inscrit dans les livres d’histoire pour Chris Broussard. À 24 ans, le temps commence à presser.