La NBA fait face à une situation exceptionnelle cette année avec son rythme habituel chamboulé par la pandémie. Elle a donc dû instaurer des mesures uniques, à savoir un calendrier surchargé et raccourci. Un joueur dénonce ces décisions.
Jamais la NBA n’aura connu une intersaison aussi courte. Entre le sacre des Lakers le 11 octobre dernier et la reprise du championnat le 22 décembre prochain, il se sera écoulé… 72 jours, soit environ l’équivalent des vacances estivales. Pour un sportif de haut niveau, qui enchaîne entre 80 et 100 matchs par saison à raison d’un match tous les 2 ou 3 jours, c’est peu.
C’est la raison pour laquelle la ligue évoquait un retour à la compétition vers février / mars, puis fin janvier, puis aux environs de Noël, pour finalement reprendre avant. Dans le dernier podcast « Load Management », CJ McCollum dénonce ce choix très risqué pour les joueurs.
« They played us, we were not supposed to start (the season) this fast… 70 days for Bron & the Heat. »
— Complex Sports (@ComplexSports) November 24, 2020
– @CJMcCollum on the restart.
He says the NBA still hasn’t shared a plan on COVID-19 protocol with the season starting in THREE weeks. ?
EPISODE: https://t.co/VY1Lph1612 pic.twitter.com/Z6GhiXGiWl
Ils se sont joués de nous, pour être honnête. Nous n’étions pas censés commencer aussi vite pour des raisons évidentes. D’après ce qu’on nous a dit, c’était plutôt genre : « En décembre ? Aucune chance, ce n’est pas possible. »
Avant la ligue parlait de reprendre pour Noël, ou en janvier, février. Maintenant, c’est avant Noël. Ça fait 70 jours pour LeBron et les joueurs du Heat. Je ne sais même pas si le pied de Dragić est complètement guéri. C’est dire à quel point ce revirement est rapide.
Vous avez des gars qui ont été blessés et qui essaient de se remettre. Je me suis cassé le dos, et je pensais à mon délai pour me remettre. Dans ma tête, c’était : « Parfait, j’ai genre jusque janvier et février ». Et puis c’est comme si « oh non, je dois accélérer mon rétablissement, je dois faire une transition plus rapide vers le contact ».
La santé des joueurs était déjà mis à mal avant cette crise, désormais elle les préoccupe énormément au vu du calendrier infernal qui les attend. CJ McCollum est loin d’être rassuré.