Allen Iverson est resté dans les mémoires pour ses cross légendaires et son style inimité… Mais pour un homme en particulier, ce sont plutôt les insultes de AI qui l’ont marquées. En une saison, il a pris plus d’une centaine de fois le même mot dans la tête !
Allen Iverson restera à jamais une icône de la NBA. Si certains joueurs on connu plus de succès que lui dans les années 2000, comme Kobe Bryant, Shaquille O’Neal ou encore Tim Duncan, personne ne représente mieux la ligue du nouveau millénaire que lui. Son jeu et son style ont inspiré des millions de jeunes basketteurs dans le monde.
Avec ses handles et son crossover ravageur, le meneur / arrière ferait aujourd’hui le tour des réseaux sociaux à chacun de ses coups d’éclat. Et puis sa capacité à marquer quand il le voulait et son refus de pratiquer la langue de bois devant les médias en feraient un chouchou du public… En gros, AI est l’un des joueurs les plus attachants de l’histoire.
Pourtant, il avait aussi sa petite part d’ombre. Sur le terrain, il n’était pas toujours le plus calme. La preuve, si l’on en croit les dires de son ancien entraineur chez les Sixers Larry Brown dans son livre, The Answer avait l’insulte facile au moment de rejoindre le banc pour se reposer…
À chaque fois que je faisais sortir Allen Iverson, il me traitait d’ « enculé » systématiquement. Quand t’y penses, il y a 82 matchs dans une saison NBA, je le sortais approximativement deux fois par rencontre, donc ça fait 164 « enculé » par an !
Cette anecdote a beau être drôle, elle n’est pas forcément surprenante. Allen Iverson était le genre de joueur à vouloir passer 48 minutes sur le terrain. Il savait qu’il était le seul capable de porter les Sixers jusqu’à la victoire… Peu importe les coups qu’il prenait dans la raquette, il en voulait toujours plus.
Et c’est aussi pour cela que les gens aiment tant l’homme qui a démocratisé les tatouages dans la ligue. Il n’a absolument jamais triché, et a toujours mouillé le maillot. Même si avec le recul, il doit remercier Larry Brown de l’avoir ménagé quelques minutes chaque soir. Son corps n’aurait peut-être pas tenu en poussant plus.
Avec un joueur du niveau d’Allen Iverson, on peut faire quelques concessions… Larry Brown a accepté les insultes, car cela équivalait souvent à un succès.