Lors de la free agency, certains joueurs doivent s’apprêter à découvrir un nouvel environnement, un nouveau système, et de nouvelles méthodes. Pour un joueur en particulier, qui passe d’un cancre à un prétendant, le choc risque d’être brutal si l’on en croit un journaliste.
La free agency marque un nouveau départ pour de nombreux joueurs qui changent d’équipe. Pour certains, c’est l’occasion de passer un cap en rejoignant un potentiel prétendant au titre, alors que pour d’autres, c’est le début de la dégringolade en rejoignant une équipe aux ambitions moins élevées… C’est par exemple le cas de Gordon Hayward aux Hornets.
Au final, quelque soit le contexte, ce changement d’équipe est un véritable bouleversement dans une carrière. Il faut s’adapter à une nouvelle ville, à un nouvel environnement de travail, et à de nouvelles méthodes, ce qui peut être un véritable challenge, notamment pour les joueurs qui doivent changer de rôle.
Par exemple, à Milwaukee, Bobby Portis va devoir apprendre à se faire discret et à épurer son jeu. D’après le journaliste Zach Lowe, l’intérieur ne pourra plus se comporter comme il le faisait en sortie de banc chez les Knicks la saison passée. Et Mike Budenholzer pourrait avoir un message clair pour lui.
Mike Budenholzer va dire directement à Bobby Portis : « Tes p*tains d’isolations au poste, c’est terminé. Tu n’en feras plus une seule ici. N’essaie pas une seule fois de lâcher un jab-step et de faire ton faux Carmelo Anthony sur un tir à mi-distance. Si tu le fais, tu viens sur le banc sur le champ.
Tout ce qu’on va te demander de faire, c’est de tirer à 3 points. En attaque tu tires derrière la ligne, et en défense, tu essayes de te concentrer et de faire au mieux. Point barre. »
Le journaliste d’ESPN n’est visiblement pas fan de Bobby Portis, joueur qui aime bien tenter des choses qu’il ne maitrise pas forcément. Mais s’il dispose d’un minimum de jugeote, il se rendra vite compte que Milwaukee ne fonctionne pas comme les Knicks, et il fera tout pour se fondre dans le moule. De toute façon, Giannis Antetokounmpo n’acceptera pas de facéties.
Les Bucks ont les armes pour faire de belles choses à l’Est, et Mike Budenholzer devra vite faire comprendre leur rôle à chacun de ses nouveaux joueurs. Bobby Portis est prévenu.