Quand certaines franchises de l’Est débarqueront avec le vent en poupe dans la nouvelle saison, d’autres devront au préalable éviter une grosse crise. C’est le cas d’une équipe portée par un duo de stars… dont l’entente ne serait plus du tout au beau fixe.
Dans l’ombre de sa sœur de l’Ouest depuis plusieurs années maintenant, la conférence Est s’annonce extrêmement intéressante à suivre dans les mois à venir. La course aux playoffs, quasiment jouée d’avance sur les saisons précédentes, pourrait se révéler beaucoup plus disputée en 2020-21, avec plusieurs équipes prometteuses enfin décidées à jouer les premiers rôles.
Bucks, Celtics, Heat, Nets, Sixers et Raptors resteront évidemment comme les principaux épouvantails, mais quelques outsiders espèrent bien créer la surprise. On pense notamment aux Pacers, aux Hawks, mais aussi aux Wizards et leur backcourt de All-Stars John Wall – Bradley Beal enfin réuni. Ce, si la franchise ne connait pas de bouleversement majeur d’ici là.
Le souci, c’est que les dernières rumeurs portant sur Washington laissent entendre que ce duo pourrait prochainement se séparer. Le meneur vient de demander son trade, tandis que l’arrière reste convoité par une bonne partie de la ligue. Quoi qu’il en soit, les deux hommes ne seraient pas contre l’idée de rompre leur union d’après David Aldridge de The Athletic.
C’est évident pour tous ceux qui prêtent attention au dossier que les deux stars ne veulent plus jouer ensemble, même si elles vont forcément le nier lorsqu’elles seront interrogées sur le sujet, me traiter de fou, dire que je suis mal informé et parler de leur amour mutuel tout en se qualifiant de frères.
Une révélation qui ne surprendra pas grand monde en ce qui concerne John Wall, soi-disant frustré par la prise de pouvoir de Beal dans le roster de la capitale. Le fait que Beal partage ce désir peut cependant se révéler plus étonnant, lui qui clamait haut et fort qu’il souhaitait avant tout retrouver le goût de la victoire avec les Wiz’.
En l’absence du 1st pick de la Draft 2010, D.C. a affiché ses limites l’an passé, avec un Bradley Beal presque contraint d’endosser un rôle de soliste offensivement. Et les renforts arrivés dans l’effectif durant l’intersaison ne laissent pas présager d’un scénario différent si J-Wall venait effectivement à quitter ses partenaires.
David Aldridge reste malgré tout une source des plus fiables dans le paysage NBA. Son rapport sur la rupture consommée entre John Wall et Bradley Beal laisse donc peu de place au doute.