Le départ de Dwight Howard quelques minutes après sa fausse signature aux Lakers a fait couler beaucoup d’encre, et n’est pas seulement du à la maladresse chronique du pivot.
C’est l’un des feuilletons qui a animé la 1ère nuit de la free agency 2020, et certainement celui qui a le plus amusé les fans de la ligue toute entière. Agent libre convoité sur le marché, Dwight Howard annonçait depuis plusieurs semaines qu’il n’était pas contre l’idée d’effectuer une nouvelle saison aux Lakers.
L’espace de quelques minutes, ces appels du pied ont semblé fructueux. L’intérieur a tout d’abord fait part de son bonheur de prolonger son aventure à L.A., avant que Shams Charania ne confirme sa re-signature. Finalement, c’est bien sous le maillot des Sixers qu’il retrouvera les parquets dans quelques semaines.
Un retournement de situation ubuesque qui a énormément inspiré les réseaux sociaux, mais qui a aussi entrainé de nombreuses interrogations dans l’esprit des observateurs. Comment un joueur, mais surtout un journaliste à la renommée de Shams ont-ils pu se laisser fourvoyer de la sorte ? Chris Haynes de Yahoo! Sports dévoile les dessous de cette affaire.
Des sources au sein des Lakers sont catégoriques sur le fait qu’aucune offre formelle n’a été adressée à Howard, et maintiennent que les discussions portaient seulement sur un « concept de deal ». Howard pensait qu’en donnant son accord à ce « concept de deal », celui-ci serait bouclé, d’après des sources.
D12 a donc donné son aval à la proposition du front office angelino, ce dernier devant au préalable demander l’accord de la direction pour boucler le tout. Les Sixers ont profité de ce temps de latence pour soumettre au pivot un contrat, mais surtout une perspective plus attractive que celle des Lakers, et ont fini par remporter la mise.
Le précédent entre Howard et Daryl Morey, qui l’avait recruté à Houston suite au premier passage du big man chez les Purple & Gold, aurait aussi favorisé cet accord rapide. De plus, Joel Embiid aurait contacté en personne son homologue pour le convaincre de le rejoindre. Des coulisses qui permettent d’y voir un peu plus clair dans ce drôle de dossier.
C’est donc la lenteur des communications dans les bureaux des Lakers qui leur aurait coûté la re-signature de Dwight Howard. Une situation qui illustre que même les plus grosses organisations peuvent connaitre des défaillances coûteuses.