En étant sélectionné par les Pistons avec le 7ème choix, Killian Hayes est devenu le Français choisi le plus haut dans l’histoire de la draft. Un record qui ne le laisse pas indifférent, même s’il s’y attendait depuis un petit moment.
Après de longs mois d’attente et de spéculations, Killian Hayes a enfin trouvé une maison en NBA : Detroit. Sélectionné avec le 7ème choix de la draft ce mercredi par les Pistons, le meneur français sait qu’il devra faire face à une certaine pression, même s’il pourra compter sur Sekou Doumbouya pour s’intégrer et se faire à la vie dans la plus grande ligue du monde.
Forcément, l’émotion était grande pour Killian Hayes après avoir battu le record du Français sélectionné le plus haut dans l’histoire, dépassant ainsi Frank Ntilikina. Le nouveau meneur de Detroit s’est d’ailleurs exprimé sur le plateau de Bein Sports, et c’est un sentiment de fierté qui prédomine, même s’il reste prudent.
Je ne dis pas que c’était une garantie d’être pris si haut, mais je savais depuis un moment que les Pistons était l’une des options, qu’ils étaient très intéressés par mon profil. Donc ce n’était pas une grande surprise pour moi. Mais quand Adam Silver appelle ton prénom, c’est une sensation inoubliable quand même.
Le record pour un Français à la Draft ? Ce n’est pas quelque chose qui me tenait particulièrement à cœur, mais c’est malgré tout un titre lourd à porter. On en avait parlé avec Frank Ntilikina et on en avait un peu rigolé. C’est bien d’avoir ce titre pour la statistique.
[…] J’ai parlé avec Dwane Casey, donc je sais dans quelle situation j’arrive. Il faudra se faire sa place. Rien n’est donné, surtout en NBA ! Tout le monde veut des minutes. Du coup, que tu sois 1er ou 7ème choix, ça ne veut rien dire, il faut prouver aux entraînements et gagner la confiance du coach.
Derrière un joueur aussi expérimenté que Derrick Rose, Killian Hayes devrait en plus avoir une vraie carte à jouer. Il aura le temps d’apprendre de l’un des meneurs les plus talentueux de sa génération, tout en s’aguerrissant sur le terrain. Une situation pas loin d’être idéale, d’autant que les attentes ne sont pas énormes autour des Pistons.
Killian Hayes est sans doute en train de vivre un rêve éveillé. Mais avec ce calendrier si resserré, il va vite falloir remettre les pieds sur terre pour être prêt lors de la reprise en décembre !