Alors qu’il se sentait bien à Phoenix et se languissait à l’aube d’une prometteuse saison, Ricky Rubio a été dommage collatéral dans l’arrivée de Chris Paul dans l’Arizona. Sa réaction traduit une grande amertume…
La NBA est un business impitoyable, qui ne se soucie que peu des états d’âme des uns et des autres. Le dernier à l’avoir appris à ses dépens ? Ricky Rubio, pourtant rompu aux joutes de la ligue nord-américaine.
Essentiel aux Suns l’an passé, l’Espagnol voyait d’un bon œil la saison à venir aux côtés de Devin Booker. Il n’en sera rien, puisque le meneur va faire ses valises pour rejoindre… un Thunder en pleine reconstruction, qui cherche surtout à amasser des picks.
Mais vous connaissez le diction : on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et pour faire venir Chris Paul, le front office de Phoenix a dû faire le douloureux choix de se séparer de Rubio. Sauf que la pilule a du mal à passer chez le principal intéressé, qui ne s’en est pas caché sur Twitter :
… what a business 🙃
— Ricky Rubio (@rickyrubio9) November 16, 2020
… Quel business 🙃
Il faudra probablement plusieurs jours à Ricky pour digérer ce deal. Pour autant, de telles péripéties font partie du quotidien d’un joueur NBA, et sa nouvelle franchise attendra de lui qu’il soit un parfait professionnel.
Et après tout, pourquoi ne pas imiter Chris Paul en signant une saison référence, et en faisant augmenter sa cote en vu d’un trade ailleurs quelques mois plus tard ? Tout va vite dans la ligue, et garder la tête froide est une des plus grandes qualités à avoir.
Frustration, colère, abasourdissement : Ricky Rubio va passer une sale nuit. Ainsi va la vie en NBA.