Les paris ont très longtemps été un des fléaux qui rongeaient la NBA. Certains joueurs et même arbitres s’y sont adonnés par le passé, entraînant plusieurs scandales. Un ancien sulfureux homme en gris a même révélé qu’un joueur était leur cible préférée lors de paris entre eux.
Être arbitre n’a pas toujours été synonyme d’être impartial. La NBA a aussi eu droit à son lot d’hommes malhonnêtes, trempant dans des paris. Tim Donaghy s’est malheureusement rendu célèbre pour ces raisons. L’ancien arbitre est à l’origine d’un gros scandale qui a éclaté fin des années 2000 pour des paris faits quelques années plus tôt.
C’est également Donaghy qui a été le premier à parler concernant la fameuse série Kings – Lakers et son houleux Game 6 en 2002. L’ancien arbitre était invité récemment dans le podcast « Let’s Get Technical » avec Bonzi Wells et Rasheed Wallace. Il a révélé que ce dernier était la cible favorite des arbitres pour certains paris.
Et en parlant de ces fautes techniques, vous savez, surtout avec [Rasheed Wallace], selon la personne qui arbitrait le match… Si j’étais avec deux de mes bons collègues, nous mettions chacun 20 $ sur la table quand nous avions une équipe comme Portland et [Wallace], et nous disions, « Le premier qui donne une faute technique à Rasheed reçoit 60 $ ».
Donc, il y avait beaucoup de petits jeux qui se déroulaient dans les coulisses. Quand vous dites que vous méritez ces fautes techniques, eh, probablement que certaines ont été données un peu plus vite que pour le gars suivant à cause d’un simple pari de 20$ dans les vestiaires !
Entre Rasheed Wallace et les arbitres, cela a été une très longue histoire. Le sulfureux intérieur a récolté un nombre invraisemblable de fautes techniques dans sa carrière, et fait évidemment partie des joueurs les plus sanctionnés de l’histoire. Cela devenait tellement une habitude que les arbitres s’en sont amusés, au point d’en faire des paris.
Il semblerait que les hommes en gris aient un peu trop contribué aux records de Rasheed Wallace en terme d’expulsions et de fautes techniques. Certaines ont peut-être été exagérées mais quand on connaît le joueur, il n’a pas dû y en avoir tant que ça.