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La crise couvait à Houston depuis plusieurs semaines, et semble bien se produire ces dernières heures. Entre départ de Russell Westbrook et coups de gueule de coéquipiers, un membre du starting 5 texan a décidé de cracher son venin sur la franchise et sa gestion.
L’élimination des Rockets dès le 2nd tour des playoffs par les Lakers n’a pas étonné grand monde. Les Angelinos se plaçaient comme les grands favoris de la série, et ont simplement su faire respecter la hiérarchie. Mais ce postulat peut se révéler surprenant pour une équipe qui visait le titre en début de saison, avec deux superstars et anciens MVPs aux commandes.
Malgré la présence de James Harden et Russell Westbrook, Houston n’effrayait en effet pas grand monde, ce qui suffisait pour montrer que tout ne tournait pas rond dans la franchise. Des retouches se devaient donc d’être effectuées en vue de la saison prochaine, mais c’est bien une crise qui s’amorce dans le Texas.
Shams Charania s’est dans un premier temps chargé de révéler que Westbrook a informé ses dirigeants qu’il souhaitait faire ses valises ce mercredi. Avec l’aide de ses confrères Kelly Iko et Sam Amick, il s’est également épanché sur la situation du reste de l’effectif dans les colonnes de The Athletic, avec un passage intéressant sur l’un des piliers du cinq.
P.J. Tucker, le ciment de cette équipe, s’est montré furieux quant à sa situation contractuelle toute la saison. Tucker, qui a signé pour environ 8 millions de dollars par an en 2017, a vu d’autres ailiers « 3&D » recevoir des offres salariales bien plus importantes ailleurs dans la ligue, et estime qu’il mérite une augmentation.
Tucker a depuis longtemps rendu ses intentions claires de finir sa carrière en tant que joueur des Rockets. Il s’est donc senti insulté par la décision de Houston de repousser les discussions portant sur une extension de son contrat, et d’attendre que la trade deadline du 6 février soit passée pour garantir son salaire sur la saison 2020-21.
Plutôt que de se mettre d’accord avec leur intérieur sur une prolongation avant la date butoir, le front office de H-Town a préféré laisser filer l’occasion pour économiser quelques millions. Un choix qui a effectivement de quoi être mal perçu par un cadre du vestiaire, et qui pourrait précipiter le départ de ce dernier si la situation ne s’arrange pas dans les semaines à venir.
La refonte de l’effectif paraissait inévitable chez les Rockets, mais pourrait prendre une toute autre ampleur au vue des derniers rapports sur l’ambiance au sein de la franchise. Les fans de Houston peuvent commencer à trembler.
